Je n'étais plus habituée à ce bruit. Je l'avais même oublié. J'avais oublié à quel point ça peut mener un vacarme pas possible.
Un coeur qui bat. Le mien en fait.
Quatre ans en veilleuse. Quatre ans à l'avoir cru mort. À le savoir toujours présent, ayant pour unique fonction la seule véritable : pomper le sang. Point.
Depuis un mois, je dois me réhabituer à ce son. À cet bruit qui couvre toujours le reste. À ce rythme qu'il m'impose, en frappant la mesure de ton prénom.
Et ce soir, il m'a fait comprendre qu'il ne s'arrêterait pas de si tôt. Il a décidé de s'emballer. Pour quelques messages texte échangés. Pour quelques minutes de conversation téléphonique. J'ai cru qu'il sortirait de ma poitrine au son de ta voix. J'ai cru qu'il flancherait à l'écho de ton rire.
Ce soir, je donnerais tout ce que j'ai pour aller dormir à Winnipeg.
24 mai 2008
Re-merde
Publié par P@ndore vers 22:57
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