31 octobre 2007

La recette

Un bol de Froot Loops et une toast au beurre d'arachide pour le souper...

Y'a pas de meilleur moyen pour refaire un voyage dans son enfance!

30 octobre 2007

Désir

Savoir saisir l'opportunité. Avoir l'impression que cet instant même pourrait changer radicalement sa vie. Voir dans cette occasion l'aboutissement de tout, la pierre d'assise d'une génèse qu'on n'espérait même plus.

Et puis...

Ne pas mettre son pied dans cette porte ouverte. Pour une peur irrationnelle qui n'a strictement rien à voir avec les conséquences même de l'acte. Pour une crainte sans nom du soleil se levant sur ce lit en champ de bataille. Pour éviter cette guerre ouverte qui se serait inscrite derrière les paupières assoupies de contentement.

Dieu que j'en crevais d'envie de te dire oui, samedi dernier. Pour te confronter à tes démons. Pour te prouver que nous deux, ça peut se matérialiser comme concept.

Dieu que j'en crevais d'envie...

Trois jours que je porte ce désir au creux de mon ventre. Trois jours que j'ai l'imagerie mentale qui n'en fini plus de projetter deux corps nus n'en finissant plus de se rassasier.

Dieu que j'en crève d'envie...

28 octobre 2007

ADISQ 2007 live

Ne reculant devant aucun défi, j'ai décidé de faire une Louise Cousineau de moi-même et je tenterai de vous bloguer le Gala de l'ADISQ en direct, ce soir.

Parce que c'est le seul gala qui me réussit à me tenir debout jusqu'à tard en soirée, à chaque année. Parce que j'ai toujours aimé la musique. Avec mes goûts plutôt éclectiques, j'en étonne plus d'un à l'écoute de mes playlists. Parce qu'on fait vraiment de bons trucs chez-nous. Et aussi, voeu pieu ici, j'aimerais qu'on sorte un peu plus des sentiers battus lors d'événements aussi exposés que puisse l'être un gala de ce genre.

À première vue, on ne devrait pas s'emmerder côté animation. Louis-José Houde a su nous démontrer, l'an dernier, qu'il pouvait tenir la barre d'une soirée comme l'ADISQ. Donc, si les gagnants ne sont pas ceux que j'espérais, y'aura toujours l'humour de l'animateur pour y mettre un peu de baume.

Un p'tit coup d'oeil aux finalistes pour la chanson populaire de l'année... Y'en a autant que je souhaite voir gagner que l'inverse. Si le public-cible du Banquier et d'Occupation double délaissent leurs émissions pour voter, il y a fort à parier que je serai déçue du résultat. Sinon, ça pourrait se transformer en résultat tout aussi étonnant qu'agréable.

Quelques prédictions maintenant...

Album de l'année - Meilleur vendeur : Tire-toi une bûche, Mes Aïeux (peut-être remercieront-ils Star Académie s'ils remportent...! Pathétique de voir comment le succès peut arriver par la bande, parfois)
Bonne prédiction... malgré le fait qu'on ait entendu la chanson ad nauseam sur les ondes radiophoniques cette année, il faut savoir rendre à César ce qui lui revient de droit.

Album de l'année - Populaire : mon coeur opte pour Chansonnier, de Daniel Boucher. Mais mon petit doigt me dit que ce sera Comme ça, de Marie-Élaine Thibert.
Un peu surprise sur celle-là... Claude Dubois, pour Duos Dubois. Dans un tout autre ordre d'idée, j'ai toujours trouvé que Dubois avait l'air froid, pour pas dire frette. Fallait le voir, quand il fut nommé, se lever d'un bond sans même prendre la peine d'embrasser sa blonde... ça l'air que ça lui prenait une potiche pour l'accompagner ce soir!

Album de l'année - Pop-Rock : j'hésite sincèrement entre L'échec du matériel, de Daniel Bélanger et Lettres ouvertes, de Richard Séguin.
Ça aura été Bélanger... un ou l'autre, c'était pleinement mérité.

Album de l'année - Rock : Grand champion international de course, Les Trois Accords.
En plein dans le mille...

Auteur ou compositeur de l'année : Vincent Vallières. Sinon, j'accepterais Daniel Bélanger.
Autre consécration pour Bélanger... pas mal déçue pour Vallières...

Chanson populaire de l'année : Follow me (remix), Ariane Moffatt. Mais je suis tellement pas impartiale quand il est question d'Ariane Moffatt...
Dégénération, Mes Aïeux... il fallait s'y attendre...

Interprète féminine de l'année : Aucune dans cette catégorie ne m'inspire vraiment. Si ce n'est que Mara Tremblay. Mais on s'entend-tu que ça ne sera tellement pas elle la gagnante!
Isabelle Boulay... surprise un peu... me semble qu'après autant d'années, on pourrait passer à autre chose, non?!

Interprète masculin de l'année : Bélanger, Séguin ou Vallières... je serais fort aise.
Un des chanteurs québécois que je ne supporte pas du tout... Nicola Ciccone... celle-là, je l'avais vraiment pas vu venir!

Groupe de l'année : je crois que ça se jouera entre Kaïn et Mes Aïeux... mais ce ne sont pas mes choix personnels!
Mes Aïeux... ce sont les prochains mois qui détermineront si ce n'était que la saveur du mois.

Révélation de l'année : On va souhaiter très fort que ça soit Tricot Machine.
Le souhait a été exaucé... J'aurais été tout aussi heureuse de voir Damien Robitaille monter sur scène, mais l'industrie, en comparant les deux produits, a opté pour le plus "vendable", je crois...

Spectacle de l'année - Auteur-compositeur-interprète : Pierre Lapointe dans La forêt des mal-aimés, Pierre Lapointe. Mon coeur opterait plus pour Perreau et La Lune, de Yann Perreau, par contre.
Pierre Lapointe... pas de surprise ici.

Spectacle de l'année - Interprète : Quand je ferme les yeux - Acoustique, Annie Villeneuve. Il faut dire que les nominations sont plutôt étranges dans cette catégorie...
La statuette a été décernée à Isabelle Boulay. Comme quoi un artiste peut toujours finir par se construire un public irréductible. Parce que même si je n'y connais pas grand chose en matière d'évolution musicale pour un artiste, je ne crois pas que le dernier album d'Isabelle Boulay soit si digne de mention qu'on veut nous le laisser croire. C'est beau de pouvoir se payer le luxe de faire à sa tête, mais ça ne garantit pas la qualité du produit pour autant...

Plus qu'une heure pour que le spectacle commence...

~~~
Après les premières minutes quelques peu difficiles du numéro d'ouverture, Louis-José Houde a fini par prendre possession du terrain... Outre le fait que c'était difficile de saisir où on voulait nous emmener avec les chansons du numéro, l'ouverture est somme toute réussie.

On dirait que chaque artiste s'est donné comme mission, dans les dernières années, de sensibiliser les gens à acheter leur musique plutôt que de la pirater... On ne peut pas être contre la vertu, mais c'est un peu David contre Goliath ici.

C'est une excellente idée qu'on a eu de nous ramener le segment des remerciements dans les pochettes d'albums. Louis-José Houde a été, encore une fois, plus qu'efficace avec ce numéro.

C'est-tu juste moi ou bien Dumas avait une voix étrange lors de sa prestation?! À moins que ça ne soit l'effet du remixage en studio qui m'a laissée perplexe sur la performance live...

Y'a une marge entre avoir l'air exalté comme la chanteuse de Tricot machine... et l'air blasé de Claude Dubois.

Au président de l'ADISQ : on ne négocie pas sur la place publique... ça ne met pas plus de pression sur les gouvernements, pas plus que ça attire la sympathie du public.

En terminant, si le public dans la salle arrêtait d'applaudir au moindre sourire des gagnants, aux moindres battements de cils des artistes, on pourrait très certainement sauver une grosse demie-heure à ce show! C'est beau de se lancer des fleurs et de se taper dans le dos, mais après 3 heures, faudrait savoir en revenir!

Finalement, un gala bien mené par l'animateur, pas de grands éclats quant aux couronnés... Et comme bien souvent, je termine le visionnement avec l'impression d'être à côté de la plaque avec mes intérêts musicaux. Et surtout, qu'on vire toujours dans les mêmes ornières, année après année.

Les joies de la technologie

Ce qu'il y a de bien avec le clavardage, c'est qu'on peut mener plusieurs discussions de front, sur autant de sujets.

Comme ce soir où je discutais des conditions de travail des fonctionnaires dans une fenêtre, et des plaisirs du bdsm dans l'autre.

Rire avec l'un... mouiller sa culotte avec l'autre...

26 octobre 2007

La perfection n'existe pas

Si la perfection était de ce monde... je n'aurais pas la gueule bordée de boutons une fois par mois. C'est bien beau de vouloir paraître jeune, mais je n'ai jamais demandé à bourgeonner comme une adolescente en pleine explosion hormonale.

Si la perfection était de ce monde... je n'aurais pas dû allonger ma semaine ainsi ce soir, faisant en sorte que mon week-end sera légèrement écourté.

Si la perfection était de ce monde... je n'aurais pas un appartement légèrement bordélique auquel je devrai consacrer quelques heures pour lui redonner un air présentable.

Si la perfection était de ce monde... je n'aurais pas cette étrange bosse au niveau de la gorge depuis hier soir. Dure au toucher, hypersensible et grossissant d'heure en heure (du moins, c'est ce que je perçois à chaque fois que j'y porte ma main). Trop au centre du cou pour me laisser croire à une infection des ganglions. Trop éloignée des glandes salivaires. Pas vraiment de douleur lorsque je déglutis. Et dans mes pires cauchemars, j'ai un cancer de la gorge depuis ce matin...

Je vais aller fumer une clope... ça va me calmer.

25 octobre 2007

Passagers pathétiques

J'ai toujours trouvé pathétique de voir des gens, à un arrêt d'autobus, jouer du coude pour pouvoir monter à bord d'un bus alors que celui-ci n'est même pas immobilisé encore...

Comme si le conducteur de bus allait quitter en laissant ces gens, pantois, devant leur porte!

Et que dire des personnes qui s'amusent à la chaise musicale à bord d'un bus... J'ai déjà vu quelqu'un changer 4 fois de siège durant un même trajet...

Pathétique de voir à quel point les gens ne savent plus quoi faire pour pimenter leur triste existence!

24 octobre 2007

Mind your own business!

Y'a des gens qui, parfois, voulant tellement réaliser leurs rêves, en viennent à sacrifier la réalité. Ils embelliront ce qui est foncièrement laid. Ils amenuiseront ce petit rien qui les auraient fait sortir de leurs gonds auparavant. Ils fermeront les yeux sur les erreurs. Mais surtout... ils n'admettront jamais qu'ils ont eu tort, lorsque leur balloune leur éclatera au visage.

Tu te penses ancrée solide, hein?! Ça fait près de deux ans qu'il partage ta vie, quelques mois que tu habites avec lui. Tout vous éloigne, tout. Les intérêts, la conception de la vie à deux, la concrétisation de votre amour en petits bébés, le plancher salarial que chacun doit gagner pour "être heureux". Tes amis ne seront jamais les siens, et vice versa. Tu le vois bien que ça clique jamais quand tu lui présentes les membres de ton cercle social. Et ça fout le malaise solide pendant de longues soirées. Et tu en es parfaitement consciente. Mais tu l'excuses toujours de mille et une façons, parce que tu l'aimes que tu dis. En réalité, tu ne peux tout simplement pas t'imaginer quitter tout ce "confort". Et surtout, ce géniteur potentiel qui ne se révèlera peut-être jamais sous ce jour en bout de ligne...

Et puis, tu n'es pas au courant qu'il se cherche un emploi ailleurs. Ailleurs comme dans "une autre province". Il n'a pas jugé bon t'en glisser un mot, il attend de voir si ça débloquera de ce côté-là. Et il se dit que si jamais il devait passer à l'ouest, ce sera à toi à prendre l'odieux de la décision. Le suivre, toi qui n'a jamais voulu quitter même ta ville natale, ou rester à la maison. Il prendra la décision de partir, te mettra devant le fait accompli et te laissera la destinée de votre couple entre tes petites mains.

Donc, quand tu viens me dire comment je devrais gérer ma vie... je me dis que tu devrais commencer par t'attarder un peu plus à la tienne, histoire de ne pas tomber de trop haut le moment venu.

23 octobre 2007

Créneau

Comment est-ce qu'un magasin de chaussures peut-il vendre, en plus des chaussures, des tuques, des foulards, des colliers, des boucles d'oreilles... mais pas de lacets?!?!

Et c'était de voir l'air étonné du vendeur quand je lui ai demandé s'ils en vendaient, des lacets... Heille le grand! Avant de penser à aller dans un magasin de chaussures pour m'acheter des boucles d'oreilles, j'vais peut-être penser au même magasin pour des lacets de bottines!

Décidément, je ne comprendrai jamais rien à la "mode"!

22 octobre 2007

Abnégation

Tu aimerais qu'il utilise n'importe quel prétexte pour frapper à ta porte. Là, maintenant. Tu sais bien que c'est impossible, que c'est inavouablement admissible. Mais c'est ce dont tu aurais envie. Là, maintenant. Un coup de fil t'annonçant sa venue. Un détour et des coups frappés à ta porte.

Tu aimerais plonger tes yeux dans les siens. Mais pas pour les raisons d'autrefois. Pas pour le feu qui t'a jadis brûlé les entrailles. Non, pas ça, pas maintenant. Juste pour être en mesure de te reconnaître, de te retrouver dans le regard de quelqu'un qui te connait. Qui te connait et, en même temps, qui a tant à apprendre de toi. Juste pour voir, dans ses yeux à lui, que tu as déjà valu la peine, que tu as déjà été. Point. Et peut-être, s'il voulait te le dire, l'entendre aussi. L'écouter te parler de toi, de lui. Se perdre dans les dédales des conversations, comme lui seul sait en être le maître. Et accepter ses silences. Une fois pour toutes. Ne plus les percevoir comme un malaise, comme un autrefois plus fluide. Écouter ce que ses silences te disent aussi. Et peut-être même en venir à les souhaiter plutôt que de les éviter.

Tu aimerais l'entendre s'insurger contre toi. Le laisser te lancer tes quatre vérités au visage, en les acceptant, puisque ça viendrait de lui. Parce que venant de lui, c'est comme si la crédibilité des propos étaient intacts. Ni biaisés, ni filtrés. Que du brut. Que du vrai.

Tu le laisserais même te gifler, s'il en avait envie. Le laisser te dire à quel point tu es orgueuilleuse parfois. Le laisser souffler tes théories si savament construites. Et lever les yeux vers son regard fier et triomphant sur ta personne. Parce que venant de lui, ce ne serait pas arrogant. Ce serait juste et mérité.

21 octobre 2007

Goutte-à-goutte

À la fin octobre, il me semble qu'on est en droit de s'attendre que les chantiers de réparation sur nos routes soient terminés... 250 km ce week-end et 5 chantiers!

~~~~~
Ce week-end, j'ai constaté que ce n'est pas la peur de vieillir qui me tenaille le plus. C'est la peur de voir mon ouverture d'esprit se rétrécir au fil des ans. Quand je regarde mes parents s'abruptir (et surtout en prendre plaisir!) devant Occupation double et Loft Story au détriment d'émissions d'affaires publiques, alors que ce sont eux-mêmes qui m'ont toujours poussée à élargir ma culture générale... ça fait vraiment peur!

~~~~~
Le film Roméo et Juliette, de Yves Desgagnés, c'est so-so... très ordinaire même. Mise à part la trame sonore du film, il n'y a pas grand chose qui m'ait touchée dans ce film.

~~~~~
Note à moi-même : Les week-ends, c'est fait pour se reposer... ne pas rendre visite à mes parents si c'est le but visé par l'exercice!

19 octobre 2007

Une chanson, des larmes

La défunte Le plaisir croît avec l'usage est diffusée en reprise sur les ondes de ARTV. C'était un de mes plaisirs du dimanche soir, à l'époque, que de visiter l'univers culturel des personnalités québécoises.

Tout à l'heure, je suis tombée sur l'émission avec Francine Ruel. Parmi ses invités, Claude Prégent qui chantait Une chance qu'on s'a de Jean-Pierre Ferland.

Ce comédien, je l'ai toujours aimé. À l'époque, dans la série pour ados Zap!, il m'avait fait craqué. Cet homme, au-delà du comédien, a dans les yeux cette petite étincelle qui ne laisse pas indifférent.

Et puis... il fallait le voir chanter ce classique du répertoire québécois. Avec toute la sincérité du monde, avec une authenticité exceptionnelle...

Et c'est les larmes aux yeux que j'ai vu la fin de sa prestation... Parce qu'un homme comme lui, ça touche droit au coeur.

18 octobre 2007

Dieu merci pour l'impro!

Jeudi soir. 21h. Je mets mon cerveau à "off" et je m'écrase devant la télé. Pour Dieu Merci! à TVA.

Ça fait du bien de revoir de l'improvisation à l'écran. Y'a une dizaine d'années, j'étais une fan finie de l'émission Improvissimo, diffusée à Télé-Québec et animée par Luc Senay. Cette quotidienne mettait au défi les équipes de la LNI tout au long de la semaine. Le concept était le même que les matchs traditionnels de la LNI. Un concept fort simple mais qui réussissait très bien.

À l'ère où tout est "stagé", ça fait du bien de retrouver les personnalités avec une spontanéité qu'on ne leur soupçonnait pas.

Et c'est agréable de constater qu'il y a encore des braves pour se mettre en "danger", juste pour le plaisir de divertir.

17 octobre 2007

Aux dysfonctionnels du paiement

Quand tu es dans une file d'attente à une caisse, et que tu prends ton air de contemplation ébahie devant la caissière. Quand on voit que derrière tes yeux, y'a vraiment aucune activité cérébrale. Et que tout à coup, la caissière te réclame le montant dû...

Pourquoi faut toujours que tu prennes ton air surpris de "ah ben oui! faut que je paie en bout de ligne... j'suis à une caisse après tout!", que tu pars à la recherche de ton porte-monnaie, camouflé dans un des nombreux replis de cette énorme poche que tu oses appeller sac à main, et que tu fouilles, tel un archéologue s'acharnant à la découverte du Graal dans toute cette petite monnaie que tu as bien dû accumuler depuis les vingt dernières années...

Hé bien... ça impatiente drôlement les gens derrière toi!

Les 2 ou 3 minutes que t'as passé à fixer, le regard vide, la tête de la caissière, tu aurais pu les prendre pour sortir ton porte-monnaie et commencer à préparer le montant que tu peux aisément estimer...

Parce que même si rien ne presse vraiment dans la vie, c'est franchement désagréable que de devoir se taper le même manège beaucoup trop souvent!

16 octobre 2007

Ennui mortel

Invariablement, lorsqu'on met quelques mères de famille ensemble, dans une même pièce, il faut s'attendre à ce que LE sujet de conversation soit les enfants...

Elles racontent les problèmes scolaires du plus vieux (tout en mettant la faute sur le système mal adapté et le prof qui ne toise pas fiston!), les dernières fantaisies de la plus jeune (elle a tellement d'imagination et elle est tellement cuuuute!). Et la surenchère se met de la partie. C'est à qui aura les plus gros ennuis, les enfants les plus sages, les plus brillants, les plus plus!

Voilà de quoi a eu l'air mon heure de lunch, ce midi... Le gros fun noir!

15 octobre 2007

Vertu

Y'a un pseudo "punk-skinhead" qui fait la manche quotidiennement, dans mon quartier. Faut voir les gens passer à côté de lui, sans même lui jetter un regard. Le temps que le feu tourne au vert ce soir, il a acosté 3 personnes et aucune ne lui a donné de monnaie. Alors que ma fenêtre était ouverte, j'ai pu l'entendre répondre à une dame qui lui demandait pourquoi il ne se trouvait pas un emploi stable plutôt que de passer ses fins de journées à quêter comme il le fait.

"Parce que moi, je veux pas faire partie du système capitaliste. C'est ma façon de dire non aux exploiteurs qui veulent te siphonner sans même te donner un salaire qui a de l'allure!"

Beau discours...

Sauf qu'en attendant, c'est lui, le pseudo "punk-skinhead" qui joue l'exploiteur.

Exploiteur : Personne qui tire un profit illégitime ou excessif du travail d'autrui.

Parce que s'il n'y avait plus personne pour faire partie du système, justement, qui est-ce qui aurait de la p'tite monnaie à déposer dans son gobelet?! Les quêteux donneraient aux quêteux?!?!

14 octobre 2007

Un peu de plomb dans la tête

Lundi soir, le 15 octobre, à Télé-Québec, sera diffusé un documentaire tourné clandestinement dans une manufacture de jeans, en Chine.

On le sait tous, pour en avoir entendu parler, que les conditions de travail dans les "sweat shops" d'Asie sont misérables, voire inexistantes. Peut-être qu'avec quelques images en plus, et des témoignages de travailleuses, on sera plus en mesure de se responsabiliser lors de nos prochains achats...

China Blues, Télé-Québec, 21h.

Premier acte

Tel un phénix, c'est ici que je renais de mes cendres.

Il n' y a rien de tel que l'anonymat pour nous redonner l'envie d'écrire. Peut-être, qu'au fil du temps, il y aura encore des habitués pour juger mes lignes. Mais personne ne pourra jamais se targuer de savoir qui est véritablement Pandore.

Alors, d'ici peu, d'autres textes viendront vous préciser ma couleur. D'ici là, je vais savourer mon nouveau statut.