30 novembre 2007

Sous un autre jour

Ça fait plus d'un an que je te connais. Ça fait plus d'un an que je t'entends chiâler contre notre organisation. Tu répètes à tous vents que les dirigeants nationaux et régionaux ne sont là que pour s'en mettre plein les poches, reléguant leurs membres au bas de la liste de leurs priorités. À t'entendre, tout le monde se graisse la patte dans le milieu, sauf toi bien entendu.

Est-ce que c'est pour tirer ton épingle du jeu que tu voyages quelques 200 kilomètres chaque jour, pour te faire payer un kilométrage plutôt qu'une chambre d'hôtel?

Et pourquoi tu as décidé d'appuyer l'adoption des prévisions budgétaires de l'organisation si tu crois que l'argent est mal dépensé, bon an mal an?

À voir ton attitude dans les derniers jours, on pourrait être tenter de croire que tu as des visées d'ascension au sein de l'organisation. Peut-être trouves-tu que cet emploi parallèle serait plus payant que celui que tu occupes présentement? Advenant le cas où tu monterais en grade, est-ce que tu accepteras le salaire ou tu demanderas une diminution, histoire d'être conséquent avec tes propos d'aujourd'hui?

Dans mon jargon, j'appelle ça parler des deux côtés de la bouche. Déjà que je ne t'appréciais guère... maintenant, en plus de tout ça, j'ai la preuve que tu n'es pas conséquent dans ta ligne de pensée et surtout, que l'intégrité ne fait pas partie de tes valeurs.

J'ai bien de la difficulté à avoir du respect pour des gens comme toi.

29 novembre 2007

Le moron en "gougounes"

Journée de congrès pour moi aujourd'hui. Et j'ai eu l'immense chance d'être assise à côté de ce qui était probablement le pire moron des quelques 200 personnes présentes.

Un homme rempli de tics nerveux, qui ne cessait de gigoter sur sa chaise comme un gamin, qui s'amusait à promener sa prothèse dentaire dans sa bouche, accompagnant le tout d'un bruit franchement désagréable. Un homme qui n'a cessé de vouloir gagner du terrain sur ma "partie" de table, en déplaçant constamment ses documents de mon côté.

En fin de journée, je n'ai eu d'autre choix que de changer de place. C'était ça où je lui foutais une claque derrière la tête.

En me penchant pour ramasser mon porte-documents, j'ai vu que cet individu avait enlevé ses bottes pour chausser quelques chose qui s'apparente à des sandales... avec ses bas.

À partir de là, en plus de m'exaspérer royalement, il avait perdu toute crédibilité à mes yeux...

25 novembre 2007

Feeling

Est-ce qu'il y a juste moi qui se sens comme la dernière des connes quand je vais dans un resto asiatique et que j'utilise la fourchette plutôt que les baguettes?

Comme si tu n'avais pas le droit à la vie parce que tu sais pas manier deux bouts de bois pour honorer ton repas...!

22 novembre 2007

Bulles et plaisir

J'avais presque oublié le plaisir pur que pouvait me procurer la lecture d'une bonne bande dessinée. Et plus précisément les BD de Bill Watterson, Calvin & Hobbes.

Entre vous et moi, c'est précisément cette série qui m'a poussée à aller m'inscrire à la bibliothèque municipale.

En terme de lecture ludique, c'est difficile à battre.

20 novembre 2007

Saison maudite

Ce qui devait arriver arriva...

La maudite neige qui tombe à plein ciel depuis tôt ce matin. Et elle reste au sol, la calvaire!

Est-ce que ça paraît que j'haïs l'hiver...?

En revenant du boulot, je me suis souvenu des désagréments de cette saison. Les gros VUS qui ne déblaient pas leurs toit, ce qui a pour effet de recevoir de la neige en permanence quand on les suit. Les trappes d'air, sous les essuies-glaces, qui se remplissent de neige "jam pack". D'ailleurs, je n'ai jamais compris qu'on soit capable d'envoyer des hommes dans l'espace pendant des mois et qu'on n'ait pas encore trouvé de solution à ce problème si commun. Les quantités phénoménales de lave-glace que ça nous prend. Les lames d'essuie-glaces qui gèlent et n'arrivent pas à faire une job dans le sens du monde (autre cas pour la NASA, ici..). Déblayer l'auto, les escaliers. Dormir au son des chenilles et charrues qui nettoient les trottoirs et les rues.

Et je déteste la conduite hivernale. Il n'y a rien qui m'exaspère plus que ça...

Normalement, je voyage en bus... mais demain, pour des raisons exceptionnelles, je dois prendre ma voiture.

Lisez-vous la joie sur mon visage?

19 novembre 2007

On va dormir là-dessus

Le niveau de stress à zéro.
Quarante quelques présences pour nous prouver qu'on a raison de continuer.
La concrétisation d'un projet qui arrive 10 ans plus tôt que prévu.
Un mot de félicitation qui fait particulièrement chaud au coeur, puisqu'il vient de celle qui nous a laissé croire, un jour, que c'était possible.
Un exécutif qui, après 3 postes vacants, conserve toute sa chimie qui est si précieuse.
Une semaine qui se termine et qui me fait dire que oui, j'ai vraiment le feu sacré.

17 novembre 2007

Comment se mettre paf! avant 20h

* Déjeuner vers les 10h. Un déjeuner solide qui vous sustentera jusqu'en fin de journée.

* Oublier de grignoter en après-midi.

* Mettre de côté ses belles grandes valeurs et son intégrité et accepter l'offre de l'amant.

* Se retrouver trop fébrile et trop nerveuse pour envisager d'avaler quoi que se soit pour souper.

* Se verser un shooter de vodka, histoire d'amenuiser les conséquences de la visite de la soirée.

* Se préparer une vodka-jus d'orange pour faire passer le shooter ingurgité précédement.

* Se convaincre que c'est pas si tant pire que ça, ce qui nous attend...

* Se re-verser un autre shooter de vodka.

* Se re-préparer une autre vodka-jus d'orange parce que c'est pas meilleur.

* Se faire tourner en boucle de la musique qui nous met lentement, mais sûrement, dans l'ambiance nécessaire.

* Se décider à attaquer la forêt amazonienne qui a longuement profité d'aucun amant dans les dernières semaines.

* Autre vodka-jus d'orange.

* Se vautrer dans la douche.

* Se mettre sur son 36... avec une vision un peu trouble, mais tenter de faire de son mieux, avec ce que l'on a.

* Se verser un autre shooter, pour se convaincre que du résultat.

* Attendre que l'heure fatidique arrive, tout en voyant le niveau de la bouteille de vodka baisser.

* Et finalement, se dire que c'est pas vraiment méchant de baiser par procuration... Tant que personne le sait, à part moi!

Quand la réalité dépasse la fiction

Pour ceux qui ne l'auraient pas vu... ou pour ceux qui aimeraient le revoir, y'a Le jour d'après qui passe à TVA, ce soir, 18h30.

Bon ok... c'est scénarisé. C'est "science-fictionné" à la limite. Mais reste que dans l'ensemble, c'est un bon film. Qui peut foutre la trouille pendant des jours après le visionnement. Qui nous fait voir la planète sous un oeil différent. Un film qui nous donne envie de faire quelque chose pour stopper les changements climatiques. Ou qui nous donne envie de mourir avant que la planète ne se dérègle autant. C'est selon.

C'est gros. C'est tiré par les cheveux parfois. On visionne ça et on se dit que c'est impossible que notre fin arrive de cette façon.

Mais quand je repense aux images de la vague bouffant les berges, lors du tsunami il y a 2 ans, à la vitesse à laquelle tout était englouti, je me dis que finalement, ça se peut que la réalité dépasse la fiction.

16 novembre 2007

La guerre, la guerre...

Parfois, il faut savoir mettre les choses en perspective. Ramener des situations à un point de vue plus juste, plus près de la vraie vie.

On a beau chiâler contre les guerres qui déchirent l'Israël, la Palestine, l'Irak et l'Afghanistan... mais qu'est-ce que ça donne si on n'est même pas capable de régler nos petits différends avec notre entourage? Si on n'arrive même pas à faire la paix avec des gens qui nous sont chers, comment peut-on espérer que des nations puissent y arriver un jour?

Un peu rose-bonbon comme raisonnement. Mais avec un gros fond de vérité.

C'est donc avec cette ligne de pensée là que j'ai frappé à sa porte. Parce que j'en pouvais juste plus du silence qui prenait toute la place à cause de bonnes intentions mal perçues. Parce que je pouvais pas jetter par-dessus bord les 4 dernières années de ma vie juste pour un égo un peu froissé.

Ce n'est jamais facile de piler sur son orgueuil. Pas plus que ça ne l'est de pardonner. Mais les répercussions que tout ça peut avoir à long terme valent l'effort. Amplement.

Et c'est dans ces moments-là que je me dis que finalement, c'est vraiment génial de vieillir.

15 novembre 2007

Bonne fée marraine

Depuis quelques mois, j'ai une femme extraordinaire dans ma vie. Quelqu'un qui me fait voir les situations sous un angle totalement différent. Et elle a de ces phrases, parfois, qui percutent.

"Je n'arrive pas à croire que tu ne veuilles plus connaître l'amour. Je ne comprends pas comment tu peux, en toute connaissance de cause, priver quelqu'un de la magnifique personne que tu es."

Et c'était sincère de sa part. Senti, comme on dit. Et ça m'a remué l'intérieur pendant des jours. Parce que vu sous cet angle, ça donne une toute autre perspective à la réalité.

Ça ne m'a pas fait changé d'idée sur l'évolution de mon statut. Mais, comme n'importe lequel des êtres humains, j'ai bien aimé entendre ces mots sur ma personne.

14 novembre 2007

Dedans jusqu'au cou

Y'a des semaines comme ça qui semblent avoir été mises sur ton chemin juste pour te tester. Juste pour que tu puisses vérifier si t'as vraiment ce qu'il faut. Pour te démontrer si tu peux être à la hauteur ou pas, quand le moment se présente.

Ça fait plusieurs jours que je donne tout ce que j'ai, que j'use d'astuces et que j'utilise toutes les ressources pour venir à bout d'un projet. Un moment crucial. Un moment de vérité. Le test ultime.

Je n'ai pas souvenir d'avoir été aussi fatiguée que présentement. C'est à la limite du tolérable. Un niveau de stress qui, plutôt que de diminuer à l'approche de la date butoir, se déculpe d'heure en heure.

Et malgré le fait que je sois en train d'y laisser ma peau, au propre comme au figuré, y'aura personne pour me convaincre que j'ai pris la mauvaise décision. Peut-être que ce statut qui se concrétisera lundi prochain me mènera tout droit à un infarctus. Mais y'aura personne pour me reprocher de ne pas avoir eu une seule passion dans ma vie.

Et Dieu que je l'aime, cette passion. Mobiliser des troupes, c'est atroce de nos jours. C'est difficile, à la limite de l'impossible. Sauf lorsqu'on habite la France, mais ça, c'est une autre histoire. Mais, malgré tout, ça permet de ne pas perdre confiance en la race humaine...

12 novembre 2007

M

Je l'ai juré, il y a quelques mois. Je l'ai promis. Je me suis crue. Comme à toutes les fois, j'ai vraiment cru que ce serait la bonne. Merde.

Il arrive encore à me faire flancher. À me mettre des papillons dans le ventre. À me faire espérer qu'on l'aura notre rendez-vous, un jour. Même s'il était sans lendemain. Même si on ne voyait pas l'aurore naître ensemble. Un ciel d'encre me suffirait. Juste une fois. Une seule fois.

Ma tête me dit que je serai déçue, encore une fois. Pas déçue de l'absence d'aurore ou de lendemain. Juste déçue d'aucune concrétisation, peu importe sa forme. Ma tête me martèle de retirer ma main de ces flammes trop sournoises, si peu prévisibles. Les plaies sont parfois si longues à panser, l'as-tu déjà oublié?

Oui mais...

Je ne veux pas de promesses. Je ne veux pas d'aveu. À la limite, je ne veux aucune parole pour appuyer les gestes. Je veux seulement la trame de fond, peut-être un regard, mais rien de plus. Je ne veux pas de tirades truffées de mensonges pieux. Je ne veux pas de ruse de sa part, car ce serait bien inutile pour la finalité.

Il se défilera, comme la dernière fois. Et comme la fois d'avant. Comme à toutes les fois. Ses dernières paroles étaient invitantes, mais éthyliques. Une fois la brume disparue, il se tapera le front en se demandant comment il a pu créer un imbroglio pareil. Et il se sentira piégé. Comme à chaque fois. Et il suffoquera de scénarios désolants, peu probables, mais cousus de fil blanc. De son fil à lui. Et il filera à l'anglaise. Ça, il sait bien le faire. Il arrive toujours à éteindre ma rage avec sa prétendue sagesse et sa clairvoyante prudence.

Oui mais...

Je ne veux pas de serments. Je ne veux pas son numéro de téléphone. Je ne veux même pas de son quotidien. Je veux seulement nous contenter une fois. La fois entre toutes. Faire en sorte que le brasier soit si intense qu'il consume tout sur son passage. Pour qu'il n'en reste réellement que des cendres. Pour pouvoir enfin, finalement, tourner la page. Sans regret. Sans rancune. Juste satisfaite du souvenir qu'il me laissera, bon ou mauvais.

Et mon coeur lui... il s'emballe. Il escamotte les battements au son des cliquetis des touches. Il espère pouvoir l'ancrer une seule fois. Il maudit la distance qui fait toujours en sorte que l'instantané n'est jamais possible quand l'occasion se présente. Il se liquéfie à relire ses mots, ses insinuations. Il flanche parce qu'il n'a jamais su faire face à sa musique si particulière. Mon coeur est toujours aussi faible quand il refait surface.

Mon coeur espère toujours. Depuis dix ans. Il n'a jamais cessé de croire. Ni d'espérer. C'est un mou qui ne sait jamais se taire au bon moment.

Ma tête aura-t-elle le dessus cette fois? Est-ce moi qui aurai la grande sagesse tant difficile à avaler quand elle nous est dictée par autrui? Est-ce que je saurai être celle qui se défilera, cette fois? Et si me défiler signifiait dire adieu à toute possibilité, pour toujours, à jamais?

Force est d'admettre que je ne suis pas prête à prendre ce risque. Je peux me faire marcher sur le coeur des centaines de fois par lui, mais je suis incapable d'indépendance et d'indifférence à son sujet.

Je suis encore aussi faible... et il le sait pertinement.

11 novembre 2007

Empreinte écologique

Grâce à ce test, on peut savoir quelle est notre empreinte écologique (Ecological Footprint).

En clair, après avoir répondu à quinze questions, on nous dit combien ça prendrait de planète Terre (avec les ressources que chacune contient) pour assurer notre mode de vie.

Ça fait peur de voir les résultats... On pense toujours qu'on fait tout ce qu'on peut pour l'environnement. Force est d'admettre qu'il y a encore loin de la coupe aux lèvres.

Ring

Dans le coin droit, celui de la tête, il y a cet amant. Celui qui connait mon corps par coeur. Celui qui sait comment me prendre. Celui-là même à qui j'ai pointé la sortie, il y a quelques mois. Et que, maintenant plus souvent qu'avant, je regrette.

Peut-être est-ce seulement dû à un sevrage des sens qui s'éternise plus qu'il n'en faut...

Dans le coin gauche, celui du coeur, il y a cet amour. Celui que j'espère depuis tant d'années. Celui pour qui je referais encore le chemin, à l'envers ou à l'endroit, juste pour le bleu de ses yeux. Celui-là même qui me ramène inévitablement à cette possibilité tant de fois envisagée.

Peut-être est-ce seulement dû à son assiduité depuis quelques semaines...

Dans l'état d'esprit où je me trouve, je sais que revoir le premier serait une erreur. Parce que j'aurais l'impression de baiser par procuration. Parce que ce serait le deuxième que j'imaginerais me toucher. Parce que le premier ne servirait que de moyen pour "accéder" au deuxième. L'amant ne peut être l'amour. Et l'amour, bien que me laissant croire qu'il aimerait être l'amant, se pousse toujours avant le premier frôlement.

Si je pouvais les fondre ensemble. Si je pouvais avoir le meilleur de leurs deux mondes. Je pourrais me retirer de ce ring et ne mettre en bataille que les draps de mon lit.

10 novembre 2007

Une signature comme bouclier

Parce qu'on sous-estime parfois le pouvoir que nous avons entre nos mains. Parce qu'on se dit souvent que nous ne pouvons rien changer...

Après avoir visionné ce clip, je vous invite à visiter le site d'Amnistie internationale, sous la rubrique Agir pour les droits humains. C'est là que vous pouvez signer trois pétitions initiées par l'organisme.

Ça ne demande pas un effort de titan. Et ça peut changer le cours de choses pour bien des gens.

09 novembre 2007

Un peu de vert

Comme le temps des voyages dans le Sud commencera à battre son plein d'ici peu, voici un fait qui porte à réflexion :

Un vol aller-retour pour une destination de voyage située à 2500 kilomètres produit des émissions de gaz à effet de serre avec un ration de 1,3 tonnes de CO², pour chaque passager à bord de l'avion. Un tel voyage représente la totalité de votre quota personnel de CO² annuel.*

Je sais bien que vous aurez tous une bonne raison pour justifier votre prochaine escapade sous le soleil... mais si on veut vraiment être honnête... est-ce que c'est vraiment nécessaire (comme dans "essentiel à une vie"!) que de polluer autant, dans un si court laps de temps, pour une semaine ou deux à faire son frais sur les plages?!

* Comment sauver le climat : rejoignez la [R]évolution énergétique, Greenpeace.

08 novembre 2007

Entre les lignes



"Pourvu qu'elle ne lie pas sa destinée à celle d'un homme médiocre qui l'éteigne doucement."

Tu ne me dis jamais que je suis belle et autres nouvelles. On a tiré le store. Gilles Archambault.

07 novembre 2007

C'est qui le cave?!

La première fois où j'ai vu la pub du lave-vaisselle Smart Dispense à la télé, je n'étais pas certaine d'avoir bien compris... Et pourtant, si.

Un lave-vaisselle qui n'a besoin que d'un remplissage de savon aux 2 mois. 1349$ pour se sauver ce petit geste qui revient à quel fréquence... quotidiennement... aux deux jours?!

Et il calcule la quantité d'eau nécessaire au lavage. Le pitch de vente, c'est l'écologie.

Le public-cible?

Le snob qui veut se faire croire qu'il consomme de façon responsable...

Où le lâche qui en peut juste plus de sortir la bouteille de savon, au prix d'efforts herculéens, pour pas avoir à se taper toute la vaisselle à la main...

06 novembre 2007

Bons baisers d'Afghanistan

Au Téléjournal Québec de 18h, on nous présente une capsule à chaque fin de bulletin où un soldat québécois posté en Afghanistan fait des salutations à sa famille et ses amis du Québec.

Cette initiative existe depuis le premier envoi de troupes de Valcartier là-bas. L'idée est bonne en soi. Mais quand on est de mauvaise foi comme je peux l'être, on y voit là un outil de promotion, tant pour la justification de la mission que des Forces armées elles-mêmes.

Ils ont tous l'air heureux d'être où ils sont. Ils sont confiants dans leurs paroles.

Jamais on ne verra un soldat s'adresser à la caméra la larme à l'oeil, la lèvre inférieure tremblante, suppliant sa mère de le ramener à la maison.

Et pourtant, pour avoir un ami là-bas présentement, je sais que bon nombre de militaires se demandent dans quel bourbier ils sont allés se foutre. Et ne demandent qu'à rentrer à la maison.

05 novembre 2007

Acheter intelligement

La coalition québécoise contre les ateliers de misère (CQCAM) a pour mission de sensibiliser la population québécoise à l'existence des ateliers de misère et développer des moyens concrets pour contrer la prolifération de ce type d'exploitation.

Le site vaut le détour. Et furetez allégrement.

De plus en plus consciente que mes achats peuvent faire une différence, bien que minime, c'est le genre de trucs auxquels je porte de plus en plus attention.

On ne peut pas tout changer d'un coup... mais en tentant d'adopter une politique d'achat responsble, ça donne un coup de pouce.

Et ce site permet de nous faire comprendre que la mondialisation, ça n'excuse pas tout.

04 novembre 2007

Entre les lignes

Au début, il ne s'en rendait pas tellement compte, mais
l'avenir pour lui avait cessé d'avoir la moindre importance. Il n'y
songeait tout simplement plus. Le passé grugeait ses jours d'une manière
qui lui convenait. Il n'envisageait pas pour autant les années enfuies à
la façon d'un paradis perdu. Seul comptait le vertige de ce qui a été et
ne sera plus.


Tu ne me dis jamais que je suis belle et autres nouvelles. Le père, le fils. Gilles Archambault.

03 novembre 2007

Et puis merde!

Au courant de la semaine, je m'étais élaboré tout un programme pour le week-end. Dans le genre "corvées".

Dans le genre plate.

Tout mon courage a été essoré en même temps que l'eau de ma brassée de lavage du matin. J'ai pas envie de faire le ménage de l'appartement. Pas plus que j'ai envie de me plonger le nez dans mes lectures "obligatoires". Et mes projets culinaires... pouf! Envolés eux aussi.

Je peux toujours me dire qu'il me restera encore la journée de demain pour faire tout ça. Mais mon p'tit doigt me dit que ça me dira rien de plus demain.

Pourtant, je serais contente du résultat final, une fois les tâches accomplies. Mais ce n'est pas suffisant pour me motiver...

Belle fin de semaine de farniente en vue!

01 novembre 2007

Torture (ou masochisme)

La belle idée que j'ai eue...

J'ai toujours eu les sourcils à la "Brooke Shield". C'est à dire épais et fournis. À la différence que les miens, je ne m'en ai jamais vraiment soucié. Ni pour la ligne, ni pour l'épaisseur...

Jusqu'à ce que je passe devant l'étalage de pinces à sourcils à la pharmacie... La belle idée que j'ai eue...

C'est difficile de croire que de si petits poils peuvent s'accrocher si solidement à l'épiderme. Et c'est surprenant de voir que l'épilation peut vous faire monter les larmes aux yeux, non pas à cause de la beauté du résultat, mais bien à cause de la douleur épouvantable que ça apporte.

Je ne garantie pas le résultat. Pas plus que je garantie que je pousserai bien loin cette nouvelle expérience pas si palpitante que ça finalement. Mais j'aurai fait mon effort de guerre... aux poils!

La belle idée que j'ai eu là...