31 décembre 2007

5, 4, 3, 2, 1...

Je commençais à trouver ma fin d'année pathétique, plus la journée avançait. Aucun plan pour la soirée. Ça s'annonçait pour se passer entre moi et la télé, en tête-à-tête.

Puis, est arrivée cette invitation à aller défoncer l'année en ville. Avec des amis que j'adore. Et tout plein de gens avec qui j'ai grandi.

Depuis quelques jours, je souhaitais secrètement passer ce genre de soirée. Et voilà que ça me tombe dessus.

Bonne année 2008!

30 décembre 2007

La fille du câble

L'avantage de la résidence familiale est sans contredit le câble. Je me gave sans culpabilité du Canal Vie, je reprends mon retard cinématographique grâce à Super Écran.

Mais surtout, surtout...

Y'a le football.

Hier, j'ai pu écouter la dernière partie des Patriotes en saison régulière. Et aujourd'hui, c'est 3 matchs que je me tape.

Ahhh... Joie. Bonheur. Allégresse.

Goutte-à-goutte

J'anticipais beaucoup de le revoir... c'est maintenant chose faite. Dire que ça ne m'a rien fait serait mentir. Mais moins que je ne le pensais.

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C'est quand on rentre aux p'tites heures du matin, avec un taux d'alcool très élévé, qu'on se rend compte qu'on vieillit.

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Avoir la nostalgie des années passées, avec les amis. Se dire que si on pouvait, on reviendrait vivre dans notre patelin natal juste pour le réseau social qu'on y a laissé.

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Souhaiter que le calme gagne la maison familiale en après-midi, histoire de pouvoir aller récupérer les heures de sommeil perdues...

25 décembre 2007

Déception et patience

Pourquoi suis-je déçue mais pas surprise...?

J'aurais bien dû m'en douter que tu ferais le mort ces jours-ci. Je devais m'y attendre que tu t'effaces du paysage, histoire de pas créer de rencontre "fortuite".

Mais ce soir, je suis bien déterminée à t'attendre... Parce que j'ose encore espérer que tu pourrais être ma plus belle amorce pour 2008.

24 décembre 2007

Aveu et zéro culpabilité

Avis aux coeurs sensibles et aux trippeux de la magie de Noël... ce billet n'est juste pas pour vous!

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Je déteste Noël. En fait, je déteste Noël avec des enfants. Voilà, c'est dit.

Faut tout planifier en fonction d'eux autres. Alors que pour moi, depuis des années, Noël est synonyme de journée tranquille à se couler la douce et à attendre le réveillon, voilà que cette année, grâce à la marmaille du chum de ma soeur, on est dans la grosse logistique digne d'un show de Vegas.

Je déteste Noël avec des enfants.

Faut divertir ça, ces bouts de choux-là, dans la journée. Pour leur éviter de passer leur temps à quémander les cadeaux, des bonbons ou toute autre forme d'attention indûe. Faut synchroniser les horaires en fonction d'eux, pour pas trop chambouler leur ordinaire dans cette journée hors de l'ordinaire. Faut aussi leur rappeler aux demies-heures que s'ils ne sont pas sages, le Père Noël ne viendra pas porter de cadeaux. Faut gérer leur stress enfantin devant la veillée de Noël, parce qu'eux autres, de toute évidence, ils ne savent pas encore comment faire.

Je déteste Noël avec des enfants.

Faut prévoir le costume de Père Noël. Faut prévoir le déroulement de l'entrée en scène du Père Noël. Et sa sortie aussi. Tout ça, sans que les enfants s'aperçoivent que le papi est disparu quelques instants. Tout ça, sans que les enfants démasquent la supercherie.

Faut leur prévoir une distribution de cadeaux juste pour eux. Et puis, on le sait tous... une fois que leur tour sera passé, et qu'on en sera aux cadeaux des adultes, on va inévitablement se diriger vers une crise de larmes. Parce que leur p'tit moment juste à eux, avec le Père Noël, ça ne comptera plus quand ils verront qu'il reste des cadeaux à ouvrir, mais plus aucun pour eux. Et ça va brailler. Et le lot de bébelles offert ne comptera plus et n'arrivera même pas à les divertir le temps que les adultes s'échangent leurs présents. Ben non. Ils remarqueront juste qu'eux, ils n'ont plus rien à ouvrir. La joie...!

Je déteste Noël avec des enfants.

Pis là, ça va s'enligner sur les cadeaux des adultes, pour les aider à les déballer. Comme si, une fois adulte, on n'avait plus le droit d'avoir le plaisir égoïste de développer tout seul ses cadeaux. Ben non. Il faut que ça devienne un travail d'équipe avec un plus petit que soi. Pis faut pas chiâler, en tant qu'adulte. Parce que, tsé... c'est juste des enfants... Pffff!

Je déteste Noël avec des enfants.

Faut organiser la soirée en fonction des touts-petits. Voir à ce qu'ils fassent un dodo dans la soirée, mais pas trop longtemps. S'assurer qu'ils seront en forme mais qu'ils pourront quand même regagner le sommeil avant l'aurore du lendemain. Pis tout ça, dans l'espoir vain, de passer un beau Noël. Parce qu'on le sait tous, inévitablement, on aura droit à au moins une crise de larme ou une danse du bacon dans la soirée pour contrariété majeure d'un enfant.

Je déteste Noël avec des enfants.

Y'a rien de magique d'avoir des bambins autour d'un sapin. Parce qu'en plus, ils sauront te faire sentir, à un moment ou à un autre, que même si tu t'es cassé la tête pendant des semaines pour leur trouver ZE cadeau, ben ça fera pas. Ce ne sera pas tout à fait ça. Ou bien, ils trouveront moyen de l'anéantir dans les 5 premières minutes.

Je déteste Noël avec des enfants.

17 décembre 2007

Joie. Bonheur. Allégresse.

J'ai eu de la difficulté à m'endormir, hier. Comme une enfant à la veille de son premier jour d'école. Pourtant, c'était la même petite routine qui m'attendait au réveil. Ça doit être l'approche de grandes vacances qui me font cet effet-là.

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J'ai mal dormi toute la nuit. À cause de l'opération déneigement qui sévissait dans le coin.

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Je me suis réveillée avec la gorge qui pique. J'ai le nez qui coule. Et ma toux s'est amplifiée. Joie. Bonheur. Allégresse. Une journée de mes vacances servira inévitablement à aller me faire contaminer d'autres microbes pas encore dans mon système lors d'un séjour à l'urgence. Joie. Bonheur. Allégresse.

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Le court trajet pour me rendre à l'arrêt d'autobus semblait une épreuve de Fort Boyard, ce matin. D'ailleurs, à regarder toute la neige qui entravait encore les rues, je me suis demandée qu'est-ce que ça avait donné, tout ce boucan durant la nuit, à cause de la machinerie. Pieds gelés et mouillés, bas de pantalons détrempés, autobus pas passé. 30 minutes à attendre un bus, 30 minutes coincée dans le traffic. Joie. Bonheur. Allégresse.

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Plusieurs coups de fils ce matin, en arrivant au bureau. Mes gentils collègues n'ont pas cru bon braver les bancs de neige pour rentrer au boulot. Toute seule pour tenir le fort. Et moi qui m'étais promis de finir ma journée tôt, because le déneigement de la voiture, voilà que j'étais confinée là jusqu'à 17h, pour assurer le service.

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La motivation du déneigement s'est amenuisé au fil des heures. Lorsque j'ai quitté le bureau, à 17h, c'était clair dans ma tête que le déneigement se ferait demain. La fièvre m'avait gagné dans les dernières heures, le mal de gorge amplifié. Pyjama et doudou, c'était ça le programme en arrivant chez-moi.

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Retour du boulot plus que pénible. Traffic. Congestion. Automobilistes impatients et imprudents. Autobus bondé.

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En arrivant chez-moi, tout juste comme je glissais la clé dans la serrure, le concierge de mon immeuble arrive devant ma porte. "Si j'étais vous, ma petite dame, je déneigerais ma voiture ce soir... avec le froid qui s'annonce pour la nuit, ça ne sera pas un cadeau de faire ça plus tard. Pis y'en a en mausus sur votre voiture, de la neige".

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Docilement, je l'ai suivi jusque dans la cour arrière. Et c'est là que je l'ai vu. Ou plutôt que je ne l'ai pas vu. Je savais pas que Nissan s'était lancé dans un nouveau modèle... Igloo. Le concierge me propose alors de me donner un coup de main pour sortir ma voiture de là. Et par le fait même, donner un bon coup de souffleuse dans mon aire de stationnement. J'étais bien mal aisée de refuser... Une tâche qui m'aurait pris une heure, au bas mot, m'en aura finalement pris la moitié moins. Avec, en prime, un gentil monsieur à la conversation agréable. Ma voiture est déneigée, mon espace de stationnement est impeccable.

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Si quelqu'un m'avait dit que ma journée se terminerait si bien ce matin, je lui aurais ri au nez.

Comme quoi ça peut pas toujours mal aller, dans la vie.

16 décembre 2007

Encore de la marde blanche

J'ai toujours eu une belle naïveté sur certains points. Comme, entre autre, sur le fait qu'une tempête de neige, c'est pas si pire que ça...

Aujourd'hui, j'ai regardé la neige se faire souffler par des vents dignes des effets spéciaux hollywoodiens. Et puis, au fil des heures, je jettais un coup d'oeil à l'accumulation qui se faisait sur le trottoir devant chez-moi et dans la rue. C'est à peine si on pouvait parler d'une dizaine de centimètres. Chouette! que je me suis dit... Au lieu de sortir quelques fois au courant de la journée pour aller déneiger ma voiture et mon stationnement, je pourrai attendre à demain.

La belle naïveté...

La charrue vient tout juste de donner le premier coup de gratte dans ma rue. A-tro-ce! Quand j'ai vu le bordage qu'elle faisait, j'en revenais juste pas! Autant?! Mais elle vient d'où, toute cette neige, alors que quelques minutes auparavant, c'est à peine si les voitures laissaient leurs traces dans la rue?!

Donc, à voir la hauteur du bordage que la charrue a poussé, je sais maintenant que j'aurais dû, ben dû, donc dû, sortir au moins une fois, cet après-midi, pour déneiger un peu. Et je sais aussi que j'aurai encore une bonne heure de déneigement et de pelletage à faire demain, en rentrant du boulot.

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Dans le même ordre d'idée... J'ai perdu le coin de rue à quelques dizaines de mètres de chez-moi. Il y a tellement de poudrerie que j'ai une pensée pour tous ceux qui devaient prendre la route aujourd'hui. Et je traite intérieurement de caves tous ceux qui ont décidé que c'était pas une tempête qui les garderait à la maison, que se soit pour aller souper chez belle-maman ou pour faire du magasinage... Faut vraiment être stupides pour sortir, de façon volontaire, avec sa voiture aujourd'hui.

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Le stationnement est interdit dans les rues de mon quartier suite à des tempêtes comme celle d'aujourd'hui. Je n'ai jamais compris c'était quoi le mode de pensée des gens du coin qui doivent se stationner dans les rues, en hiver. Quand tu te lève le matin et qu'il neige à plein ciel, et que ça "slack" pas une minute tout au long de la journée, tu le sais que le maudit flash va s'allumer après le souper pour aviser l'interdiction de stationner dans les rues cette nuit-là. Ça te donne quoi d'attendre à 20, 21 ou même 22 heures pour déplacer ta voiture?! En quoi est-ce que ça t'avantage?! Quand la charrue décide de donner un coup de gratte vers les 18 heures, t'es pas plus avancé, mon moron! Tu te retrouves avec un bordage d'un pied et demi derrière, sur le côté et devant ta voiture... Faut que t'en zigonnes un maudit coup pour te sortir de ce bourbier-là. Pis en plus, une fois l'espace libre, force est de constater que la charrue aura pas le choix de repasser là, parce que toi le cave, t'avais pas déplacé ta voiture dès le départ...

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J'ose même pas pensé à ce que sera la rentrée au bureau demain matin... Et encore moins à la surprise qui m'attendra dans la cour à mon retour...

Astie que j'haïs l'hiver... encore quelques 106 jours à endurer ce calvaire blanc... Pffff!

15 décembre 2007

Mesquinerie

Ce soir, j'aurais vraiment souhaité te voir apparaître. Voir la petite fenêtre, dans le coin inférieur droit de mon écran, m'annoncer ton arrivée.

Parce que c'est mon dernier week-end chez-moi avant 2 semaines de congé. Parce qu'après, ce sera trop risqué de converser avec toi vu la proximité géographique qu'on aura gagnée.

Il n'est même pas 23h et je tombe de sommeil. Mon lit me fait de l'oeil depuis plusieurs minutes. Et je le défie. Parce que j'espère toujours te voir te brancher dans les secondes qui suivent. Mais je sais bien qu'il est encore trop tôt pour te voir ici.

Je serais dûe. Je m'ennuie de nos conversations qui se font trop rares. Je m'ennuie des tournures que nous faisons prendre à nos mots, juste pour le plaisir de se plaire. Tes insinuations me manquent atrocement. Chacun de tes silences est pour moi un sevrage.

Et puis voilà que dans une semaine, je serai tout près de toi. Encore une fois. Et que l'absurde du virtuel prendra toute sa mesure parce que quelques coins de rue nous sépareront. Et puis, t'es jamais aussi audacieux que lorsque les kilomètres nous distancent.

J'aurais vraiment souhaité te voir apparaître ce soir. Mais je n'ai pas la force d'attendre ton hypothétique arrivée.

Parce que mon amant est venu m'épuiser tout à l'heure. Et ça aussi, ça m'aurait fait plaisir de te le mentionner au fil de la conversation...

14 décembre 2007

La bonne étoile (ou l'art de savoir bien s'entourer)

Y'a qu'à moi que ça arrive, ce genre de truc. Mais, encore une fois, j'ai eu la preuve que j'avais le c*l béni. Ou que j'avais une bonne étoile.

J'arrive du boulot tout à l'heure, avec la mission de déneiger ma voiture. Encore. Commence alors l'opération. Tout va bien jusqu'à ce qu'en levant l'essuie-glace, côté conducteur, celui-ci me reste dans les mains. Euhhh...

Il faut savoir que je n'ai jamais installé d'essuies-glace de toute ma vie. Mon père s'est fait confié cette tâche (et de nombreuses autres) lorsqu'il a décidé de créer la magnifique femme que je suis. Je suis remplie de talents, mais concernant tout ce qui touche le domaine automobile, je laisse ça à mon père, ou à un mécano... selon la ville où je me trouve.

Donc, revenons à cette succulente anecdote. Euhhhh...

Je lève donc la tête, pour voir s'il n'y aurait pas un aimable samaritain dans les environs. Bingo! Un voisin qui déneige. Je lui demande donc s'il peut venir jetter un coup d'oeil. Un homme, quand il est question de secourir une femme face à son automobile, ça ne peut pas refuser. C'est comme si tout le poids de la race humaine tombait du coup sur ses épaules.

Après plusieurs minutes de zigonage, il m'annonce qu'il ne pourra pas m'aider. Le truc semble cassé. Euhhhh....

Ces temps-ci, il est primordial d'avoir des essuies-glace. On envisage même pas un petit parcours de quelques kilomètres sans ça. Et du lave-glace, bien sûr. Donc, j'étais plutôt démunie face au verdict du gentil voisin.

Euhhhh...

Et l'idée de génie qui me tombe dessus. Je vais aller au p'tit garage du coin, qui m'a toujours bien servie (et surtout bien dépannée). J'arrive et j'explique mon cas au mécano de service. Il me dit qu'il peut bien venir jetter un coup d'oeil, tout en me mentionnant que je suis chanceuse de le trouver encore là à cette heure. Merci, merci.

Et le même verdict tombe. Cassé. Brisé. Mouru. Je me doute bien qu'un garage spécialisé dans la mécanique, ça ne tient pas d'essuies-glace en stock. Mais je me risque pareil...

- " Vous avez pas ça en stock, hein, des essuies-glace?"

Il me fait un p'tit sourire en coin et me dit que oui, il en a. Le soulagement m'a envahi autant que le froid qui me glaçait sans même que je m'en aperçoive.

Pour la modique somme de même pas 20$, j'ai maintenant un essuie-glace flambant neuf et un tracas de moins. C'est-y pas beautiful?!

Une heure après le début de ma mission initiale, soit le déneigement de ma voiture, voilà que je suis bien au chaud, chez-moi, en train d'amorcer mon week-end avec un souci de moins. À moi le magasinage de Noël demain matin... sans être un danger public pour cause de visibilité nulle because un essuie-glace cassé.

12 décembre 2007

Goutte-à-goutte

J'aurai droit à mon congé de Noël tel que je le souhaitais. Deux grandes semaines complètes à ne rien faire, sinon que de me refaire des forces. J'ai passé les derniers jours à me préparer à l'éventualité que mon congé soit refusé, et j'ai su en fin de journée que tout était accepté. Je terminerai le 20 décembre pour reprendre le collier le 7 janvier 2008. C'est-y pas beautiful?!

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En allant faire une virée dans un Archambault ce midi, j'ai dû admettre qu'à peu près tout le monde travaillant dans le coin s'était donnés rendez-vous là... Putain qu'il y a avait du monde au pied carré! Vraiment pas ce que j'appelle des conditions gagnantes pour fouiner à sa guise...

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Les gens qui travaillent au déneigement, ils font quoi la nuit?! Ce matin, en me rendant au boulot, j'ai dû faire une bonne partie du trajet en marchant dans la rue... Les trottoirs n'avaient pas été déblayés... Pffff! J'veux bien croire que la ville est grande, mais on parle pas d'une rue perdue dans la deuxième couronne... on parle d'une grande artère en plein centre-ville.

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Est-ce que TVA a à ce point besoin d'argent pour diffuser des publicités pour les Mormons?! J'veux bien croire que chacun a le droit de diffuser sa propagande, du moment qu'il en a les moyens... mais les Mormons, calvaire! Et non, je n'ai pas vu la pub en plein milieu de la nuit... c'était lors du bulletin télévisé de midi.

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À toutes les filles qui se croient super sexy et tout plein dans le vent avec leurs p'tites bottes à talons dans la grosse neige, je vous dis "Fuck you"! Vous avez juste l'air encore plus connes, avec ce style si similaire à toutes les filles de votre âge, en plus de devoir vous battre contre la gravité et les trottoirs glissants. Vous avez l'air de n'importe quoi, sauf d'avoir l'air en possession de vos moyens.

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À ces même filles que j'appelle affectueusement les "capuchons à nombril"... Venez pas me faire croire que vous avez pas froid avec votre manteau qui vous laisse 1½ pouce de bedaine à l'air glacial. Vous avez beau avoir un capuchon de la mort assorti à votre manteau, vous avez juste l'air d'une immigrante de la Polynésie française qui débarque au Québec en plein hiver!

11 décembre 2007

Petites victoires

Je suis vraiment fière de moi parce que...

  • Depuis les trois dernières semaines où il neige à peu près à tous les jours, je suis super disciplinée sur le déneigement de ma voiture.
  • Je conduis pas mal plus souvent qu'en temps normal, dans les conditions hivernales. Bon, ok... boulot parallèle oblige, mais quand même. Je crois que je n'ai jamais autant conduit durant des chutes de neige que depuis trois semaines.
  • Je déteste devoir me rendre, en voiture, à des endroits que je ne connais pas. J'ai l'impression de ralentir le traffic, d'être celle qui "se cherche une chambre" en circulant... cet après-midi, en me rendant chez un médecin spécialiste que je rencontrais pour la première fois, j'ai fait ça comme une pro pour me rendre!
  • Je me suis farcie deux p'tites heures de magasinage dans la grande cohue des fêtes... moi qui croyais que ce serait tranquille un mardi, en fin de journée, à deux semaines de Noël... Erreur! C'est à croire que les gens n'ont que ça à faire, aller flâner dans les centres commerciaux.
  • Et, moi qui déteste les stationnement souterrains pour mourir, c'est finalement dans un de ceux-ci que j'ai dû me garer cet après-midi. Comme une pro, encore! Et quelle ne fût pas ma joie de constater, en sortant qu'il neigeait... un déneigement de voiture de moins! Yess!

C'est pas grand chose. Même pas des exploits pour le commun des mortels. Mais pour moi, ça représente beaucoup. Ça ressemble même à une nette amélioration sur certains aspects.

Je suis claquée... j'ai l'impression d'avoir fait 40 heures dans ma journée. C'est ça quand on sait pas prendre son gaz égal... mais je suis quand même fière de moi et de ma journée!

05 décembre 2007

Turn-off

Y'a qu'à moi que ça arrive, ce genre de truc...

Un collègue qui, bien franchement, me semblait fort intéressant s'est avéré être un mauvais numéro. En lui lâchant un coup de fil à la maison pour lui dire que la réunion à laquelle on était convoqué était annulée, je suis tombée sur sa boîte vocale...

"Bonjour, vous êtes bien chez Marc et Thomas, après le bip..."

À quarante ans passé, on s'entend-tu que c'est fini la vie de coloc...!

04 décembre 2007

Constatations après-tempête

Après près d'une heure passée à sortir ma voiture du banc de neige me faisant office de stationnement :

  • Je me suis rendue compte que des gants en semblant de ratine, ça se détrempe vraiment vite. Et j'imagine que ça prendra plus de temps les faire sécher que ce que ça aura pris pour les mouiller bord en bord!
  • Plutôt étonnant comment chaque tempête fait s'accumuler la neige différement. Presque rien au sol, autour de la bagnole, mais la quantité sur l'auto... oufff!
  • Une épaule, ça se scrape en 3,4 secondes lors d'un déneigement.
  • Avec les années, on affine sa technique de déneigement... la mienne est géniale et fait en sorte que le concierge de mon bloc doit souffler la cour 2 fois plutôt qu'une pour chaque tempête. C'est à lui de m'aviser quand il déneige le soir, histoire que je puisse sortir ma voiture du stationnement! Gnark! Gnark! Gnark!

03 décembre 2007

Saison maudite!

On a fermé nos bureaux à 15h30. Le retour à la maison s'annonçait pénible. Finalement, c'est 10 minutes plus tard qu'à l'habitude que je mettais le pied dans mon appartement.

Réunion prévue ce soir : reportée.
Souper prévu après la réunion : reporté.

Et le déneigement de l'auto... ça ira à demain! Tant qu'à déneiger et pelleter ce qui sera ressoufflée sur l'auto, aussi bien attendre. J'ai même pas été constaté les dégâts en rentrant ce soir...

Mais là...

On est le 3 décembre. Le décor ressemble à celui de février. Me semble qu'on a compris que l'hiver, il neige. C'est pas une raison pour tout nous envoyer ça d'un coup! À ce rythme-là, j'ose même pas imaginer de quoi aura l'air le décor, au paroxysme de la saison.

Je m'enroule dans ma douillette, je m'écrase devant la télé, et je regarde les gens se démener avec toute cette merde blanche à travers le bulletin de nouvelles...

02 décembre 2007

Vie de quartier

Quand j'ai trouvé mon appartement, il y a de cela quelques années, j'étais loin de me douter de tous les avantages que j'y trouverais.

À peine 15 minutes de bus pour me rendre au boulot.
Une épicerie de quartier à deux pas de chez-moi.
Un supermarché à une dizaine de minutes de marche de la maison.
Des parcours de bus à proximité, avec des horaires géniaux, même le week-end.
Le bureau de scrutin à deux coins de rues, que ce soit au municipal, provincial ou fédéral.
Un accès presque direct aux autoroutes.
Tout juste à côté du centre-ville, sans la cohue et le bruit.

Y'a des choix qu'on fait parfois et qui se révèlent en être d'excellents, au fil du temps.

01 décembre 2007

Pérennité

J'ai conservé toutes ses lettres. Pour me rappeler qu'il fut une époque où j'ai été aimée.

30 novembre 2007

Sous un autre jour

Ça fait plus d'un an que je te connais. Ça fait plus d'un an que je t'entends chiâler contre notre organisation. Tu répètes à tous vents que les dirigeants nationaux et régionaux ne sont là que pour s'en mettre plein les poches, reléguant leurs membres au bas de la liste de leurs priorités. À t'entendre, tout le monde se graisse la patte dans le milieu, sauf toi bien entendu.

Est-ce que c'est pour tirer ton épingle du jeu que tu voyages quelques 200 kilomètres chaque jour, pour te faire payer un kilométrage plutôt qu'une chambre d'hôtel?

Et pourquoi tu as décidé d'appuyer l'adoption des prévisions budgétaires de l'organisation si tu crois que l'argent est mal dépensé, bon an mal an?

À voir ton attitude dans les derniers jours, on pourrait être tenter de croire que tu as des visées d'ascension au sein de l'organisation. Peut-être trouves-tu que cet emploi parallèle serait plus payant que celui que tu occupes présentement? Advenant le cas où tu monterais en grade, est-ce que tu accepteras le salaire ou tu demanderas une diminution, histoire d'être conséquent avec tes propos d'aujourd'hui?

Dans mon jargon, j'appelle ça parler des deux côtés de la bouche. Déjà que je ne t'appréciais guère... maintenant, en plus de tout ça, j'ai la preuve que tu n'es pas conséquent dans ta ligne de pensée et surtout, que l'intégrité ne fait pas partie de tes valeurs.

J'ai bien de la difficulté à avoir du respect pour des gens comme toi.

29 novembre 2007

Le moron en "gougounes"

Journée de congrès pour moi aujourd'hui. Et j'ai eu l'immense chance d'être assise à côté de ce qui était probablement le pire moron des quelques 200 personnes présentes.

Un homme rempli de tics nerveux, qui ne cessait de gigoter sur sa chaise comme un gamin, qui s'amusait à promener sa prothèse dentaire dans sa bouche, accompagnant le tout d'un bruit franchement désagréable. Un homme qui n'a cessé de vouloir gagner du terrain sur ma "partie" de table, en déplaçant constamment ses documents de mon côté.

En fin de journée, je n'ai eu d'autre choix que de changer de place. C'était ça où je lui foutais une claque derrière la tête.

En me penchant pour ramasser mon porte-documents, j'ai vu que cet individu avait enlevé ses bottes pour chausser quelques chose qui s'apparente à des sandales... avec ses bas.

À partir de là, en plus de m'exaspérer royalement, il avait perdu toute crédibilité à mes yeux...

25 novembre 2007

Feeling

Est-ce qu'il y a juste moi qui se sens comme la dernière des connes quand je vais dans un resto asiatique et que j'utilise la fourchette plutôt que les baguettes?

Comme si tu n'avais pas le droit à la vie parce que tu sais pas manier deux bouts de bois pour honorer ton repas...!

22 novembre 2007

Bulles et plaisir

J'avais presque oublié le plaisir pur que pouvait me procurer la lecture d'une bonne bande dessinée. Et plus précisément les BD de Bill Watterson, Calvin & Hobbes.

Entre vous et moi, c'est précisément cette série qui m'a poussée à aller m'inscrire à la bibliothèque municipale.

En terme de lecture ludique, c'est difficile à battre.

20 novembre 2007

Saison maudite

Ce qui devait arriver arriva...

La maudite neige qui tombe à plein ciel depuis tôt ce matin. Et elle reste au sol, la calvaire!

Est-ce que ça paraît que j'haïs l'hiver...?

En revenant du boulot, je me suis souvenu des désagréments de cette saison. Les gros VUS qui ne déblaient pas leurs toit, ce qui a pour effet de recevoir de la neige en permanence quand on les suit. Les trappes d'air, sous les essuies-glaces, qui se remplissent de neige "jam pack". D'ailleurs, je n'ai jamais compris qu'on soit capable d'envoyer des hommes dans l'espace pendant des mois et qu'on n'ait pas encore trouvé de solution à ce problème si commun. Les quantités phénoménales de lave-glace que ça nous prend. Les lames d'essuie-glaces qui gèlent et n'arrivent pas à faire une job dans le sens du monde (autre cas pour la NASA, ici..). Déblayer l'auto, les escaliers. Dormir au son des chenilles et charrues qui nettoient les trottoirs et les rues.

Et je déteste la conduite hivernale. Il n'y a rien qui m'exaspère plus que ça...

Normalement, je voyage en bus... mais demain, pour des raisons exceptionnelles, je dois prendre ma voiture.

Lisez-vous la joie sur mon visage?

19 novembre 2007

On va dormir là-dessus

Le niveau de stress à zéro.
Quarante quelques présences pour nous prouver qu'on a raison de continuer.
La concrétisation d'un projet qui arrive 10 ans plus tôt que prévu.
Un mot de félicitation qui fait particulièrement chaud au coeur, puisqu'il vient de celle qui nous a laissé croire, un jour, que c'était possible.
Un exécutif qui, après 3 postes vacants, conserve toute sa chimie qui est si précieuse.
Une semaine qui se termine et qui me fait dire que oui, j'ai vraiment le feu sacré.

17 novembre 2007

Comment se mettre paf! avant 20h

* Déjeuner vers les 10h. Un déjeuner solide qui vous sustentera jusqu'en fin de journée.

* Oublier de grignoter en après-midi.

* Mettre de côté ses belles grandes valeurs et son intégrité et accepter l'offre de l'amant.

* Se retrouver trop fébrile et trop nerveuse pour envisager d'avaler quoi que se soit pour souper.

* Se verser un shooter de vodka, histoire d'amenuiser les conséquences de la visite de la soirée.

* Se préparer une vodka-jus d'orange pour faire passer le shooter ingurgité précédement.

* Se convaincre que c'est pas si tant pire que ça, ce qui nous attend...

* Se re-verser un autre shooter de vodka.

* Se re-préparer une autre vodka-jus d'orange parce que c'est pas meilleur.

* Se faire tourner en boucle de la musique qui nous met lentement, mais sûrement, dans l'ambiance nécessaire.

* Se décider à attaquer la forêt amazonienne qui a longuement profité d'aucun amant dans les dernières semaines.

* Autre vodka-jus d'orange.

* Se vautrer dans la douche.

* Se mettre sur son 36... avec une vision un peu trouble, mais tenter de faire de son mieux, avec ce que l'on a.

* Se verser un autre shooter, pour se convaincre que du résultat.

* Attendre que l'heure fatidique arrive, tout en voyant le niveau de la bouteille de vodka baisser.

* Et finalement, se dire que c'est pas vraiment méchant de baiser par procuration... Tant que personne le sait, à part moi!

Quand la réalité dépasse la fiction

Pour ceux qui ne l'auraient pas vu... ou pour ceux qui aimeraient le revoir, y'a Le jour d'après qui passe à TVA, ce soir, 18h30.

Bon ok... c'est scénarisé. C'est "science-fictionné" à la limite. Mais reste que dans l'ensemble, c'est un bon film. Qui peut foutre la trouille pendant des jours après le visionnement. Qui nous fait voir la planète sous un oeil différent. Un film qui nous donne envie de faire quelque chose pour stopper les changements climatiques. Ou qui nous donne envie de mourir avant que la planète ne se dérègle autant. C'est selon.

C'est gros. C'est tiré par les cheveux parfois. On visionne ça et on se dit que c'est impossible que notre fin arrive de cette façon.

Mais quand je repense aux images de la vague bouffant les berges, lors du tsunami il y a 2 ans, à la vitesse à laquelle tout était englouti, je me dis que finalement, ça se peut que la réalité dépasse la fiction.

16 novembre 2007

La guerre, la guerre...

Parfois, il faut savoir mettre les choses en perspective. Ramener des situations à un point de vue plus juste, plus près de la vraie vie.

On a beau chiâler contre les guerres qui déchirent l'Israël, la Palestine, l'Irak et l'Afghanistan... mais qu'est-ce que ça donne si on n'est même pas capable de régler nos petits différends avec notre entourage? Si on n'arrive même pas à faire la paix avec des gens qui nous sont chers, comment peut-on espérer que des nations puissent y arriver un jour?

Un peu rose-bonbon comme raisonnement. Mais avec un gros fond de vérité.

C'est donc avec cette ligne de pensée là que j'ai frappé à sa porte. Parce que j'en pouvais juste plus du silence qui prenait toute la place à cause de bonnes intentions mal perçues. Parce que je pouvais pas jetter par-dessus bord les 4 dernières années de ma vie juste pour un égo un peu froissé.

Ce n'est jamais facile de piler sur son orgueuil. Pas plus que ça ne l'est de pardonner. Mais les répercussions que tout ça peut avoir à long terme valent l'effort. Amplement.

Et c'est dans ces moments-là que je me dis que finalement, c'est vraiment génial de vieillir.

15 novembre 2007

Bonne fée marraine

Depuis quelques mois, j'ai une femme extraordinaire dans ma vie. Quelqu'un qui me fait voir les situations sous un angle totalement différent. Et elle a de ces phrases, parfois, qui percutent.

"Je n'arrive pas à croire que tu ne veuilles plus connaître l'amour. Je ne comprends pas comment tu peux, en toute connaissance de cause, priver quelqu'un de la magnifique personne que tu es."

Et c'était sincère de sa part. Senti, comme on dit. Et ça m'a remué l'intérieur pendant des jours. Parce que vu sous cet angle, ça donne une toute autre perspective à la réalité.

Ça ne m'a pas fait changé d'idée sur l'évolution de mon statut. Mais, comme n'importe lequel des êtres humains, j'ai bien aimé entendre ces mots sur ma personne.

14 novembre 2007

Dedans jusqu'au cou

Y'a des semaines comme ça qui semblent avoir été mises sur ton chemin juste pour te tester. Juste pour que tu puisses vérifier si t'as vraiment ce qu'il faut. Pour te démontrer si tu peux être à la hauteur ou pas, quand le moment se présente.

Ça fait plusieurs jours que je donne tout ce que j'ai, que j'use d'astuces et que j'utilise toutes les ressources pour venir à bout d'un projet. Un moment crucial. Un moment de vérité. Le test ultime.

Je n'ai pas souvenir d'avoir été aussi fatiguée que présentement. C'est à la limite du tolérable. Un niveau de stress qui, plutôt que de diminuer à l'approche de la date butoir, se déculpe d'heure en heure.

Et malgré le fait que je sois en train d'y laisser ma peau, au propre comme au figuré, y'aura personne pour me convaincre que j'ai pris la mauvaise décision. Peut-être que ce statut qui se concrétisera lundi prochain me mènera tout droit à un infarctus. Mais y'aura personne pour me reprocher de ne pas avoir eu une seule passion dans ma vie.

Et Dieu que je l'aime, cette passion. Mobiliser des troupes, c'est atroce de nos jours. C'est difficile, à la limite de l'impossible. Sauf lorsqu'on habite la France, mais ça, c'est une autre histoire. Mais, malgré tout, ça permet de ne pas perdre confiance en la race humaine...

12 novembre 2007

M

Je l'ai juré, il y a quelques mois. Je l'ai promis. Je me suis crue. Comme à toutes les fois, j'ai vraiment cru que ce serait la bonne. Merde.

Il arrive encore à me faire flancher. À me mettre des papillons dans le ventre. À me faire espérer qu'on l'aura notre rendez-vous, un jour. Même s'il était sans lendemain. Même si on ne voyait pas l'aurore naître ensemble. Un ciel d'encre me suffirait. Juste une fois. Une seule fois.

Ma tête me dit que je serai déçue, encore une fois. Pas déçue de l'absence d'aurore ou de lendemain. Juste déçue d'aucune concrétisation, peu importe sa forme. Ma tête me martèle de retirer ma main de ces flammes trop sournoises, si peu prévisibles. Les plaies sont parfois si longues à panser, l'as-tu déjà oublié?

Oui mais...

Je ne veux pas de promesses. Je ne veux pas d'aveu. À la limite, je ne veux aucune parole pour appuyer les gestes. Je veux seulement la trame de fond, peut-être un regard, mais rien de plus. Je ne veux pas de tirades truffées de mensonges pieux. Je ne veux pas de ruse de sa part, car ce serait bien inutile pour la finalité.

Il se défilera, comme la dernière fois. Et comme la fois d'avant. Comme à toutes les fois. Ses dernières paroles étaient invitantes, mais éthyliques. Une fois la brume disparue, il se tapera le front en se demandant comment il a pu créer un imbroglio pareil. Et il se sentira piégé. Comme à chaque fois. Et il suffoquera de scénarios désolants, peu probables, mais cousus de fil blanc. De son fil à lui. Et il filera à l'anglaise. Ça, il sait bien le faire. Il arrive toujours à éteindre ma rage avec sa prétendue sagesse et sa clairvoyante prudence.

Oui mais...

Je ne veux pas de serments. Je ne veux pas son numéro de téléphone. Je ne veux même pas de son quotidien. Je veux seulement nous contenter une fois. La fois entre toutes. Faire en sorte que le brasier soit si intense qu'il consume tout sur son passage. Pour qu'il n'en reste réellement que des cendres. Pour pouvoir enfin, finalement, tourner la page. Sans regret. Sans rancune. Juste satisfaite du souvenir qu'il me laissera, bon ou mauvais.

Et mon coeur lui... il s'emballe. Il escamotte les battements au son des cliquetis des touches. Il espère pouvoir l'ancrer une seule fois. Il maudit la distance qui fait toujours en sorte que l'instantané n'est jamais possible quand l'occasion se présente. Il se liquéfie à relire ses mots, ses insinuations. Il flanche parce qu'il n'a jamais su faire face à sa musique si particulière. Mon coeur est toujours aussi faible quand il refait surface.

Mon coeur espère toujours. Depuis dix ans. Il n'a jamais cessé de croire. Ni d'espérer. C'est un mou qui ne sait jamais se taire au bon moment.

Ma tête aura-t-elle le dessus cette fois? Est-ce moi qui aurai la grande sagesse tant difficile à avaler quand elle nous est dictée par autrui? Est-ce que je saurai être celle qui se défilera, cette fois? Et si me défiler signifiait dire adieu à toute possibilité, pour toujours, à jamais?

Force est d'admettre que je ne suis pas prête à prendre ce risque. Je peux me faire marcher sur le coeur des centaines de fois par lui, mais je suis incapable d'indépendance et d'indifférence à son sujet.

Je suis encore aussi faible... et il le sait pertinement.

11 novembre 2007

Empreinte écologique

Grâce à ce test, on peut savoir quelle est notre empreinte écologique (Ecological Footprint).

En clair, après avoir répondu à quinze questions, on nous dit combien ça prendrait de planète Terre (avec les ressources que chacune contient) pour assurer notre mode de vie.

Ça fait peur de voir les résultats... On pense toujours qu'on fait tout ce qu'on peut pour l'environnement. Force est d'admettre qu'il y a encore loin de la coupe aux lèvres.

Ring

Dans le coin droit, celui de la tête, il y a cet amant. Celui qui connait mon corps par coeur. Celui qui sait comment me prendre. Celui-là même à qui j'ai pointé la sortie, il y a quelques mois. Et que, maintenant plus souvent qu'avant, je regrette.

Peut-être est-ce seulement dû à un sevrage des sens qui s'éternise plus qu'il n'en faut...

Dans le coin gauche, celui du coeur, il y a cet amour. Celui que j'espère depuis tant d'années. Celui pour qui je referais encore le chemin, à l'envers ou à l'endroit, juste pour le bleu de ses yeux. Celui-là même qui me ramène inévitablement à cette possibilité tant de fois envisagée.

Peut-être est-ce seulement dû à son assiduité depuis quelques semaines...

Dans l'état d'esprit où je me trouve, je sais que revoir le premier serait une erreur. Parce que j'aurais l'impression de baiser par procuration. Parce que ce serait le deuxième que j'imaginerais me toucher. Parce que le premier ne servirait que de moyen pour "accéder" au deuxième. L'amant ne peut être l'amour. Et l'amour, bien que me laissant croire qu'il aimerait être l'amant, se pousse toujours avant le premier frôlement.

Si je pouvais les fondre ensemble. Si je pouvais avoir le meilleur de leurs deux mondes. Je pourrais me retirer de ce ring et ne mettre en bataille que les draps de mon lit.

10 novembre 2007

Une signature comme bouclier

Parce qu'on sous-estime parfois le pouvoir que nous avons entre nos mains. Parce qu'on se dit souvent que nous ne pouvons rien changer...

Après avoir visionné ce clip, je vous invite à visiter le site d'Amnistie internationale, sous la rubrique Agir pour les droits humains. C'est là que vous pouvez signer trois pétitions initiées par l'organisme.

Ça ne demande pas un effort de titan. Et ça peut changer le cours de choses pour bien des gens.

09 novembre 2007

Un peu de vert

Comme le temps des voyages dans le Sud commencera à battre son plein d'ici peu, voici un fait qui porte à réflexion :

Un vol aller-retour pour une destination de voyage située à 2500 kilomètres produit des émissions de gaz à effet de serre avec un ration de 1,3 tonnes de CO², pour chaque passager à bord de l'avion. Un tel voyage représente la totalité de votre quota personnel de CO² annuel.*

Je sais bien que vous aurez tous une bonne raison pour justifier votre prochaine escapade sous le soleil... mais si on veut vraiment être honnête... est-ce que c'est vraiment nécessaire (comme dans "essentiel à une vie"!) que de polluer autant, dans un si court laps de temps, pour une semaine ou deux à faire son frais sur les plages?!

* Comment sauver le climat : rejoignez la [R]évolution énergétique, Greenpeace.

08 novembre 2007

Entre les lignes



"Pourvu qu'elle ne lie pas sa destinée à celle d'un homme médiocre qui l'éteigne doucement."

Tu ne me dis jamais que je suis belle et autres nouvelles. On a tiré le store. Gilles Archambault.

07 novembre 2007

C'est qui le cave?!

La première fois où j'ai vu la pub du lave-vaisselle Smart Dispense à la télé, je n'étais pas certaine d'avoir bien compris... Et pourtant, si.

Un lave-vaisselle qui n'a besoin que d'un remplissage de savon aux 2 mois. 1349$ pour se sauver ce petit geste qui revient à quel fréquence... quotidiennement... aux deux jours?!

Et il calcule la quantité d'eau nécessaire au lavage. Le pitch de vente, c'est l'écologie.

Le public-cible?

Le snob qui veut se faire croire qu'il consomme de façon responsable...

Où le lâche qui en peut juste plus de sortir la bouteille de savon, au prix d'efforts herculéens, pour pas avoir à se taper toute la vaisselle à la main...

06 novembre 2007

Bons baisers d'Afghanistan

Au Téléjournal Québec de 18h, on nous présente une capsule à chaque fin de bulletin où un soldat québécois posté en Afghanistan fait des salutations à sa famille et ses amis du Québec.

Cette initiative existe depuis le premier envoi de troupes de Valcartier là-bas. L'idée est bonne en soi. Mais quand on est de mauvaise foi comme je peux l'être, on y voit là un outil de promotion, tant pour la justification de la mission que des Forces armées elles-mêmes.

Ils ont tous l'air heureux d'être où ils sont. Ils sont confiants dans leurs paroles.

Jamais on ne verra un soldat s'adresser à la caméra la larme à l'oeil, la lèvre inférieure tremblante, suppliant sa mère de le ramener à la maison.

Et pourtant, pour avoir un ami là-bas présentement, je sais que bon nombre de militaires se demandent dans quel bourbier ils sont allés se foutre. Et ne demandent qu'à rentrer à la maison.

05 novembre 2007

Acheter intelligement

La coalition québécoise contre les ateliers de misère (CQCAM) a pour mission de sensibiliser la population québécoise à l'existence des ateliers de misère et développer des moyens concrets pour contrer la prolifération de ce type d'exploitation.

Le site vaut le détour. Et furetez allégrement.

De plus en plus consciente que mes achats peuvent faire une différence, bien que minime, c'est le genre de trucs auxquels je porte de plus en plus attention.

On ne peut pas tout changer d'un coup... mais en tentant d'adopter une politique d'achat responsble, ça donne un coup de pouce.

Et ce site permet de nous faire comprendre que la mondialisation, ça n'excuse pas tout.

04 novembre 2007

Entre les lignes

Au début, il ne s'en rendait pas tellement compte, mais
l'avenir pour lui avait cessé d'avoir la moindre importance. Il n'y
songeait tout simplement plus. Le passé grugeait ses jours d'une manière
qui lui convenait. Il n'envisageait pas pour autant les années enfuies à
la façon d'un paradis perdu. Seul comptait le vertige de ce qui a été et
ne sera plus.


Tu ne me dis jamais que je suis belle et autres nouvelles. Le père, le fils. Gilles Archambault.

03 novembre 2007

Et puis merde!

Au courant de la semaine, je m'étais élaboré tout un programme pour le week-end. Dans le genre "corvées".

Dans le genre plate.

Tout mon courage a été essoré en même temps que l'eau de ma brassée de lavage du matin. J'ai pas envie de faire le ménage de l'appartement. Pas plus que j'ai envie de me plonger le nez dans mes lectures "obligatoires". Et mes projets culinaires... pouf! Envolés eux aussi.

Je peux toujours me dire qu'il me restera encore la journée de demain pour faire tout ça. Mais mon p'tit doigt me dit que ça me dira rien de plus demain.

Pourtant, je serais contente du résultat final, une fois les tâches accomplies. Mais ce n'est pas suffisant pour me motiver...

Belle fin de semaine de farniente en vue!

01 novembre 2007

Torture (ou masochisme)

La belle idée que j'ai eue...

J'ai toujours eu les sourcils à la "Brooke Shield". C'est à dire épais et fournis. À la différence que les miens, je ne m'en ai jamais vraiment soucié. Ni pour la ligne, ni pour l'épaisseur...

Jusqu'à ce que je passe devant l'étalage de pinces à sourcils à la pharmacie... La belle idée que j'ai eue...

C'est difficile de croire que de si petits poils peuvent s'accrocher si solidement à l'épiderme. Et c'est surprenant de voir que l'épilation peut vous faire monter les larmes aux yeux, non pas à cause de la beauté du résultat, mais bien à cause de la douleur épouvantable que ça apporte.

Je ne garantie pas le résultat. Pas plus que je garantie que je pousserai bien loin cette nouvelle expérience pas si palpitante que ça finalement. Mais j'aurai fait mon effort de guerre... aux poils!

La belle idée que j'ai eu là...

31 octobre 2007

La recette

Un bol de Froot Loops et une toast au beurre d'arachide pour le souper...

Y'a pas de meilleur moyen pour refaire un voyage dans son enfance!

30 octobre 2007

Désir

Savoir saisir l'opportunité. Avoir l'impression que cet instant même pourrait changer radicalement sa vie. Voir dans cette occasion l'aboutissement de tout, la pierre d'assise d'une génèse qu'on n'espérait même plus.

Et puis...

Ne pas mettre son pied dans cette porte ouverte. Pour une peur irrationnelle qui n'a strictement rien à voir avec les conséquences même de l'acte. Pour une crainte sans nom du soleil se levant sur ce lit en champ de bataille. Pour éviter cette guerre ouverte qui se serait inscrite derrière les paupières assoupies de contentement.

Dieu que j'en crevais d'envie de te dire oui, samedi dernier. Pour te confronter à tes démons. Pour te prouver que nous deux, ça peut se matérialiser comme concept.

Dieu que j'en crevais d'envie...

Trois jours que je porte ce désir au creux de mon ventre. Trois jours que j'ai l'imagerie mentale qui n'en fini plus de projetter deux corps nus n'en finissant plus de se rassasier.

Dieu que j'en crève d'envie...

28 octobre 2007

ADISQ 2007 live

Ne reculant devant aucun défi, j'ai décidé de faire une Louise Cousineau de moi-même et je tenterai de vous bloguer le Gala de l'ADISQ en direct, ce soir.

Parce que c'est le seul gala qui me réussit à me tenir debout jusqu'à tard en soirée, à chaque année. Parce que j'ai toujours aimé la musique. Avec mes goûts plutôt éclectiques, j'en étonne plus d'un à l'écoute de mes playlists. Parce qu'on fait vraiment de bons trucs chez-nous. Et aussi, voeu pieu ici, j'aimerais qu'on sorte un peu plus des sentiers battus lors d'événements aussi exposés que puisse l'être un gala de ce genre.

À première vue, on ne devrait pas s'emmerder côté animation. Louis-José Houde a su nous démontrer, l'an dernier, qu'il pouvait tenir la barre d'une soirée comme l'ADISQ. Donc, si les gagnants ne sont pas ceux que j'espérais, y'aura toujours l'humour de l'animateur pour y mettre un peu de baume.

Un p'tit coup d'oeil aux finalistes pour la chanson populaire de l'année... Y'en a autant que je souhaite voir gagner que l'inverse. Si le public-cible du Banquier et d'Occupation double délaissent leurs émissions pour voter, il y a fort à parier que je serai déçue du résultat. Sinon, ça pourrait se transformer en résultat tout aussi étonnant qu'agréable.

Quelques prédictions maintenant...

Album de l'année - Meilleur vendeur : Tire-toi une bûche, Mes Aïeux (peut-être remercieront-ils Star Académie s'ils remportent...! Pathétique de voir comment le succès peut arriver par la bande, parfois)
Bonne prédiction... malgré le fait qu'on ait entendu la chanson ad nauseam sur les ondes radiophoniques cette année, il faut savoir rendre à César ce qui lui revient de droit.

Album de l'année - Populaire : mon coeur opte pour Chansonnier, de Daniel Boucher. Mais mon petit doigt me dit que ce sera Comme ça, de Marie-Élaine Thibert.
Un peu surprise sur celle-là... Claude Dubois, pour Duos Dubois. Dans un tout autre ordre d'idée, j'ai toujours trouvé que Dubois avait l'air froid, pour pas dire frette. Fallait le voir, quand il fut nommé, se lever d'un bond sans même prendre la peine d'embrasser sa blonde... ça l'air que ça lui prenait une potiche pour l'accompagner ce soir!

Album de l'année - Pop-Rock : j'hésite sincèrement entre L'échec du matériel, de Daniel Bélanger et Lettres ouvertes, de Richard Séguin.
Ça aura été Bélanger... un ou l'autre, c'était pleinement mérité.

Album de l'année - Rock : Grand champion international de course, Les Trois Accords.
En plein dans le mille...

Auteur ou compositeur de l'année : Vincent Vallières. Sinon, j'accepterais Daniel Bélanger.
Autre consécration pour Bélanger... pas mal déçue pour Vallières...

Chanson populaire de l'année : Follow me (remix), Ariane Moffatt. Mais je suis tellement pas impartiale quand il est question d'Ariane Moffatt...
Dégénération, Mes Aïeux... il fallait s'y attendre...

Interprète féminine de l'année : Aucune dans cette catégorie ne m'inspire vraiment. Si ce n'est que Mara Tremblay. Mais on s'entend-tu que ça ne sera tellement pas elle la gagnante!
Isabelle Boulay... surprise un peu... me semble qu'après autant d'années, on pourrait passer à autre chose, non?!

Interprète masculin de l'année : Bélanger, Séguin ou Vallières... je serais fort aise.
Un des chanteurs québécois que je ne supporte pas du tout... Nicola Ciccone... celle-là, je l'avais vraiment pas vu venir!

Groupe de l'année : je crois que ça se jouera entre Kaïn et Mes Aïeux... mais ce ne sont pas mes choix personnels!
Mes Aïeux... ce sont les prochains mois qui détermineront si ce n'était que la saveur du mois.

Révélation de l'année : On va souhaiter très fort que ça soit Tricot Machine.
Le souhait a été exaucé... J'aurais été tout aussi heureuse de voir Damien Robitaille monter sur scène, mais l'industrie, en comparant les deux produits, a opté pour le plus "vendable", je crois...

Spectacle de l'année - Auteur-compositeur-interprète : Pierre Lapointe dans La forêt des mal-aimés, Pierre Lapointe. Mon coeur opterait plus pour Perreau et La Lune, de Yann Perreau, par contre.
Pierre Lapointe... pas de surprise ici.

Spectacle de l'année - Interprète : Quand je ferme les yeux - Acoustique, Annie Villeneuve. Il faut dire que les nominations sont plutôt étranges dans cette catégorie...
La statuette a été décernée à Isabelle Boulay. Comme quoi un artiste peut toujours finir par se construire un public irréductible. Parce que même si je n'y connais pas grand chose en matière d'évolution musicale pour un artiste, je ne crois pas que le dernier album d'Isabelle Boulay soit si digne de mention qu'on veut nous le laisser croire. C'est beau de pouvoir se payer le luxe de faire à sa tête, mais ça ne garantit pas la qualité du produit pour autant...

Plus qu'une heure pour que le spectacle commence...

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Après les premières minutes quelques peu difficiles du numéro d'ouverture, Louis-José Houde a fini par prendre possession du terrain... Outre le fait que c'était difficile de saisir où on voulait nous emmener avec les chansons du numéro, l'ouverture est somme toute réussie.

On dirait que chaque artiste s'est donné comme mission, dans les dernières années, de sensibiliser les gens à acheter leur musique plutôt que de la pirater... On ne peut pas être contre la vertu, mais c'est un peu David contre Goliath ici.

C'est une excellente idée qu'on a eu de nous ramener le segment des remerciements dans les pochettes d'albums. Louis-José Houde a été, encore une fois, plus qu'efficace avec ce numéro.

C'est-tu juste moi ou bien Dumas avait une voix étrange lors de sa prestation?! À moins que ça ne soit l'effet du remixage en studio qui m'a laissée perplexe sur la performance live...

Y'a une marge entre avoir l'air exalté comme la chanteuse de Tricot machine... et l'air blasé de Claude Dubois.

Au président de l'ADISQ : on ne négocie pas sur la place publique... ça ne met pas plus de pression sur les gouvernements, pas plus que ça attire la sympathie du public.

En terminant, si le public dans la salle arrêtait d'applaudir au moindre sourire des gagnants, aux moindres battements de cils des artistes, on pourrait très certainement sauver une grosse demie-heure à ce show! C'est beau de se lancer des fleurs et de se taper dans le dos, mais après 3 heures, faudrait savoir en revenir!

Finalement, un gala bien mené par l'animateur, pas de grands éclats quant aux couronnés... Et comme bien souvent, je termine le visionnement avec l'impression d'être à côté de la plaque avec mes intérêts musicaux. Et surtout, qu'on vire toujours dans les mêmes ornières, année après année.

Les joies de la technologie

Ce qu'il y a de bien avec le clavardage, c'est qu'on peut mener plusieurs discussions de front, sur autant de sujets.

Comme ce soir où je discutais des conditions de travail des fonctionnaires dans une fenêtre, et des plaisirs du bdsm dans l'autre.

Rire avec l'un... mouiller sa culotte avec l'autre...

26 octobre 2007

La perfection n'existe pas

Si la perfection était de ce monde... je n'aurais pas la gueule bordée de boutons une fois par mois. C'est bien beau de vouloir paraître jeune, mais je n'ai jamais demandé à bourgeonner comme une adolescente en pleine explosion hormonale.

Si la perfection était de ce monde... je n'aurais pas dû allonger ma semaine ainsi ce soir, faisant en sorte que mon week-end sera légèrement écourté.

Si la perfection était de ce monde... je n'aurais pas un appartement légèrement bordélique auquel je devrai consacrer quelques heures pour lui redonner un air présentable.

Si la perfection était de ce monde... je n'aurais pas cette étrange bosse au niveau de la gorge depuis hier soir. Dure au toucher, hypersensible et grossissant d'heure en heure (du moins, c'est ce que je perçois à chaque fois que j'y porte ma main). Trop au centre du cou pour me laisser croire à une infection des ganglions. Trop éloignée des glandes salivaires. Pas vraiment de douleur lorsque je déglutis. Et dans mes pires cauchemars, j'ai un cancer de la gorge depuis ce matin...

Je vais aller fumer une clope... ça va me calmer.

25 octobre 2007

Passagers pathétiques

J'ai toujours trouvé pathétique de voir des gens, à un arrêt d'autobus, jouer du coude pour pouvoir monter à bord d'un bus alors que celui-ci n'est même pas immobilisé encore...

Comme si le conducteur de bus allait quitter en laissant ces gens, pantois, devant leur porte!

Et que dire des personnes qui s'amusent à la chaise musicale à bord d'un bus... J'ai déjà vu quelqu'un changer 4 fois de siège durant un même trajet...

Pathétique de voir à quel point les gens ne savent plus quoi faire pour pimenter leur triste existence!

24 octobre 2007

Mind your own business!

Y'a des gens qui, parfois, voulant tellement réaliser leurs rêves, en viennent à sacrifier la réalité. Ils embelliront ce qui est foncièrement laid. Ils amenuiseront ce petit rien qui les auraient fait sortir de leurs gonds auparavant. Ils fermeront les yeux sur les erreurs. Mais surtout... ils n'admettront jamais qu'ils ont eu tort, lorsque leur balloune leur éclatera au visage.

Tu te penses ancrée solide, hein?! Ça fait près de deux ans qu'il partage ta vie, quelques mois que tu habites avec lui. Tout vous éloigne, tout. Les intérêts, la conception de la vie à deux, la concrétisation de votre amour en petits bébés, le plancher salarial que chacun doit gagner pour "être heureux". Tes amis ne seront jamais les siens, et vice versa. Tu le vois bien que ça clique jamais quand tu lui présentes les membres de ton cercle social. Et ça fout le malaise solide pendant de longues soirées. Et tu en es parfaitement consciente. Mais tu l'excuses toujours de mille et une façons, parce que tu l'aimes que tu dis. En réalité, tu ne peux tout simplement pas t'imaginer quitter tout ce "confort". Et surtout, ce géniteur potentiel qui ne se révèlera peut-être jamais sous ce jour en bout de ligne...

Et puis, tu n'es pas au courant qu'il se cherche un emploi ailleurs. Ailleurs comme dans "une autre province". Il n'a pas jugé bon t'en glisser un mot, il attend de voir si ça débloquera de ce côté-là. Et il se dit que si jamais il devait passer à l'ouest, ce sera à toi à prendre l'odieux de la décision. Le suivre, toi qui n'a jamais voulu quitter même ta ville natale, ou rester à la maison. Il prendra la décision de partir, te mettra devant le fait accompli et te laissera la destinée de votre couple entre tes petites mains.

Donc, quand tu viens me dire comment je devrais gérer ma vie... je me dis que tu devrais commencer par t'attarder un peu plus à la tienne, histoire de ne pas tomber de trop haut le moment venu.

23 octobre 2007

Créneau

Comment est-ce qu'un magasin de chaussures peut-il vendre, en plus des chaussures, des tuques, des foulards, des colliers, des boucles d'oreilles... mais pas de lacets?!?!

Et c'était de voir l'air étonné du vendeur quand je lui ai demandé s'ils en vendaient, des lacets... Heille le grand! Avant de penser à aller dans un magasin de chaussures pour m'acheter des boucles d'oreilles, j'vais peut-être penser au même magasin pour des lacets de bottines!

Décidément, je ne comprendrai jamais rien à la "mode"!

22 octobre 2007

Abnégation

Tu aimerais qu'il utilise n'importe quel prétexte pour frapper à ta porte. Là, maintenant. Tu sais bien que c'est impossible, que c'est inavouablement admissible. Mais c'est ce dont tu aurais envie. Là, maintenant. Un coup de fil t'annonçant sa venue. Un détour et des coups frappés à ta porte.

Tu aimerais plonger tes yeux dans les siens. Mais pas pour les raisons d'autrefois. Pas pour le feu qui t'a jadis brûlé les entrailles. Non, pas ça, pas maintenant. Juste pour être en mesure de te reconnaître, de te retrouver dans le regard de quelqu'un qui te connait. Qui te connait et, en même temps, qui a tant à apprendre de toi. Juste pour voir, dans ses yeux à lui, que tu as déjà valu la peine, que tu as déjà été. Point. Et peut-être, s'il voulait te le dire, l'entendre aussi. L'écouter te parler de toi, de lui. Se perdre dans les dédales des conversations, comme lui seul sait en être le maître. Et accepter ses silences. Une fois pour toutes. Ne plus les percevoir comme un malaise, comme un autrefois plus fluide. Écouter ce que ses silences te disent aussi. Et peut-être même en venir à les souhaiter plutôt que de les éviter.

Tu aimerais l'entendre s'insurger contre toi. Le laisser te lancer tes quatre vérités au visage, en les acceptant, puisque ça viendrait de lui. Parce que venant de lui, c'est comme si la crédibilité des propos étaient intacts. Ni biaisés, ni filtrés. Que du brut. Que du vrai.

Tu le laisserais même te gifler, s'il en avait envie. Le laisser te dire à quel point tu es orgueuilleuse parfois. Le laisser souffler tes théories si savament construites. Et lever les yeux vers son regard fier et triomphant sur ta personne. Parce que venant de lui, ce ne serait pas arrogant. Ce serait juste et mérité.

21 octobre 2007

Goutte-à-goutte

À la fin octobre, il me semble qu'on est en droit de s'attendre que les chantiers de réparation sur nos routes soient terminés... 250 km ce week-end et 5 chantiers!

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Ce week-end, j'ai constaté que ce n'est pas la peur de vieillir qui me tenaille le plus. C'est la peur de voir mon ouverture d'esprit se rétrécir au fil des ans. Quand je regarde mes parents s'abruptir (et surtout en prendre plaisir!) devant Occupation double et Loft Story au détriment d'émissions d'affaires publiques, alors que ce sont eux-mêmes qui m'ont toujours poussée à élargir ma culture générale... ça fait vraiment peur!

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Le film Roméo et Juliette, de Yves Desgagnés, c'est so-so... très ordinaire même. Mise à part la trame sonore du film, il n'y a pas grand chose qui m'ait touchée dans ce film.

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Note à moi-même : Les week-ends, c'est fait pour se reposer... ne pas rendre visite à mes parents si c'est le but visé par l'exercice!

19 octobre 2007

Une chanson, des larmes

La défunte Le plaisir croît avec l'usage est diffusée en reprise sur les ondes de ARTV. C'était un de mes plaisirs du dimanche soir, à l'époque, que de visiter l'univers culturel des personnalités québécoises.

Tout à l'heure, je suis tombée sur l'émission avec Francine Ruel. Parmi ses invités, Claude Prégent qui chantait Une chance qu'on s'a de Jean-Pierre Ferland.

Ce comédien, je l'ai toujours aimé. À l'époque, dans la série pour ados Zap!, il m'avait fait craqué. Cet homme, au-delà du comédien, a dans les yeux cette petite étincelle qui ne laisse pas indifférent.

Et puis... il fallait le voir chanter ce classique du répertoire québécois. Avec toute la sincérité du monde, avec une authenticité exceptionnelle...

Et c'est les larmes aux yeux que j'ai vu la fin de sa prestation... Parce qu'un homme comme lui, ça touche droit au coeur.

18 octobre 2007

Dieu merci pour l'impro!

Jeudi soir. 21h. Je mets mon cerveau à "off" et je m'écrase devant la télé. Pour Dieu Merci! à TVA.

Ça fait du bien de revoir de l'improvisation à l'écran. Y'a une dizaine d'années, j'étais une fan finie de l'émission Improvissimo, diffusée à Télé-Québec et animée par Luc Senay. Cette quotidienne mettait au défi les équipes de la LNI tout au long de la semaine. Le concept était le même que les matchs traditionnels de la LNI. Un concept fort simple mais qui réussissait très bien.

À l'ère où tout est "stagé", ça fait du bien de retrouver les personnalités avec une spontanéité qu'on ne leur soupçonnait pas.

Et c'est agréable de constater qu'il y a encore des braves pour se mettre en "danger", juste pour le plaisir de divertir.

17 octobre 2007

Aux dysfonctionnels du paiement

Quand tu es dans une file d'attente à une caisse, et que tu prends ton air de contemplation ébahie devant la caissière. Quand on voit que derrière tes yeux, y'a vraiment aucune activité cérébrale. Et que tout à coup, la caissière te réclame le montant dû...

Pourquoi faut toujours que tu prennes ton air surpris de "ah ben oui! faut que je paie en bout de ligne... j'suis à une caisse après tout!", que tu pars à la recherche de ton porte-monnaie, camouflé dans un des nombreux replis de cette énorme poche que tu oses appeller sac à main, et que tu fouilles, tel un archéologue s'acharnant à la découverte du Graal dans toute cette petite monnaie que tu as bien dû accumuler depuis les vingt dernières années...

Hé bien... ça impatiente drôlement les gens derrière toi!

Les 2 ou 3 minutes que t'as passé à fixer, le regard vide, la tête de la caissière, tu aurais pu les prendre pour sortir ton porte-monnaie et commencer à préparer le montant que tu peux aisément estimer...

Parce que même si rien ne presse vraiment dans la vie, c'est franchement désagréable que de devoir se taper le même manège beaucoup trop souvent!

16 octobre 2007

Ennui mortel

Invariablement, lorsqu'on met quelques mères de famille ensemble, dans une même pièce, il faut s'attendre à ce que LE sujet de conversation soit les enfants...

Elles racontent les problèmes scolaires du plus vieux (tout en mettant la faute sur le système mal adapté et le prof qui ne toise pas fiston!), les dernières fantaisies de la plus jeune (elle a tellement d'imagination et elle est tellement cuuuute!). Et la surenchère se met de la partie. C'est à qui aura les plus gros ennuis, les enfants les plus sages, les plus brillants, les plus plus!

Voilà de quoi a eu l'air mon heure de lunch, ce midi... Le gros fun noir!

15 octobre 2007

Vertu

Y'a un pseudo "punk-skinhead" qui fait la manche quotidiennement, dans mon quartier. Faut voir les gens passer à côté de lui, sans même lui jetter un regard. Le temps que le feu tourne au vert ce soir, il a acosté 3 personnes et aucune ne lui a donné de monnaie. Alors que ma fenêtre était ouverte, j'ai pu l'entendre répondre à une dame qui lui demandait pourquoi il ne se trouvait pas un emploi stable plutôt que de passer ses fins de journées à quêter comme il le fait.

"Parce que moi, je veux pas faire partie du système capitaliste. C'est ma façon de dire non aux exploiteurs qui veulent te siphonner sans même te donner un salaire qui a de l'allure!"

Beau discours...

Sauf qu'en attendant, c'est lui, le pseudo "punk-skinhead" qui joue l'exploiteur.

Exploiteur : Personne qui tire un profit illégitime ou excessif du travail d'autrui.

Parce que s'il n'y avait plus personne pour faire partie du système, justement, qui est-ce qui aurait de la p'tite monnaie à déposer dans son gobelet?! Les quêteux donneraient aux quêteux?!?!

14 octobre 2007

Un peu de plomb dans la tête

Lundi soir, le 15 octobre, à Télé-Québec, sera diffusé un documentaire tourné clandestinement dans une manufacture de jeans, en Chine.

On le sait tous, pour en avoir entendu parler, que les conditions de travail dans les "sweat shops" d'Asie sont misérables, voire inexistantes. Peut-être qu'avec quelques images en plus, et des témoignages de travailleuses, on sera plus en mesure de se responsabiliser lors de nos prochains achats...

China Blues, Télé-Québec, 21h.

Premier acte

Tel un phénix, c'est ici que je renais de mes cendres.

Il n' y a rien de tel que l'anonymat pour nous redonner l'envie d'écrire. Peut-être, qu'au fil du temps, il y aura encore des habitués pour juger mes lignes. Mais personne ne pourra jamais se targuer de savoir qui est véritablement Pandore.

Alors, d'ici peu, d'autres textes viendront vous préciser ma couleur. D'ici là, je vais savourer mon nouveau statut.