Depuis quelques minutes, j'écoute la musique diffusée dans un bar de mon patelin. Exilée que je suis, c'est le genre de truc que j'aime faire à l'occasion.
Et puis, je me suis mise à penser que peut-être, en ce moment même, tu entends toi aussi la même chose que moi. Je t'imagine dans ce lieu si souvent fréquenté. Devant la machine à sous ou attablé, devant une bière, à refaire le monde avec des amis. Et lever les yeux au passage des gens, t'attardant sur les femmes passant devant toi. Tu cherches peut-être même à frôler le coma éthylique pour trouver le courage d'aller parler à l'une d'entre elles.
Pincement au coeur.
Et puis, peut-être que tu n'y es pas non plus. Peut-être es-tu en train de faire la cour à une belle dans le bar de l'autre côté de la rue. Ou tout simplement chez toi, devant la télé ou à dormir.
Peut-être même que tu fais la même chose que moi en ce moment. T'es planté au milieu de ton appartement à te demander ce que je peux bien faire à l'heure qu'il est.
Pour la centième fois de la journée, je pense à toi.
Encore et encore.
06 avril 2008
Une fois de plus
Publié par P@ndore vers 00:04
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