16 mars 2008

Combattre le spleen

Je suis comme dans un passage à vide, côté vie personnelle et sociale, ces temps-ci. Des amis trop loin, un amant fort occupé, des week-ends (trop) tranquilles, qui se ressemblent autant qu'ils se succèdent. Et ça, c'est quand je ne décide pas de tromper mon ennui en potassant dans ma paperasse professionnelle...

J'aurais quasiment envie de me dire "Get a life, ma belle..."

J'en suis presque venue à envier les parents, ce week-end. Si, si... moi, la célibataire endurcie, la femme qui a vendu son instinct maternel jadis pour s'acheter de la liberté. Je lisais le blogue d'un papa tout à l'heure et je l'enviais presque de sa situation familiale qui fait en sorte qu'il se passe quelque chose dans sa vie, lui, aujourd'hui.

Puis, je me suis souvenue. La désagréable sensation que je peux ressentir en présence d'enfants a refait surface. Thanks God! Parce que c'est pas juste sweet, des enfants. Ça pleure, ça crie, ça se roule par terre pour manifester son mécontentement et, plus souvent qu'autrement, ça ne te lâche pas d'une semelle.

C'est bien beau d'aller rendre visite à la copine nouvelle maman. Ça fait du bien. Ça met de la vie dans ton calme plat. Mais quand t'en peux juste plus d'entendre le p'tit dernier entamer, pour la enième fois, son solo de batterie sur le fond d'une casserole, tu ramasses tes cliques pis tes claques, pis tu sacres ton camp!

Et quand tu te retrouves chez-toi, dans le silence de ton appartement, tu te dis que finalement, tu n'échangerais pas ta vie pour rien au monde.

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