21 janvier 2008

Y'en a pas de problèmes

À cette période de l'année, je trouve difficile de ne pas avoir le câble à la maison. À cause du football américain.

Au départ, il y a quelques années, je n'avais pas le câble pour des raisons financières. Puis, par la suite, je me suis aperçue que ce sevrage forcé de la télévision m'avait fait le plus grand bien.

Mais reste que depuis quelques mois, l'envie de me câbler revient me hanter sporadiquement.

Mais on fait quoi quand, éthiquement, on ne veut pas adhérer aux principes d'un distributeur?

Vidéomachin, non. Parce que ça fait partie de l'empire Québécor et que cette seule raison fait en sorte que jamais je ne sortirai un sou de mes poches pour le déposer dans celle de PKP.

Bell-trucmuche, non. Parce que je ne peux pas devenir cliente d'une entreprise qui déménage une partie de son service à la clientèle en Asie. Peu importe les justifications que l'entreprise pourrait me donner à ce sujet, il n'y en a aucune qui vaille quand on soutire des sous à un coin de la planète pour aller en redistribuer une infime parcelle à l'autre bout de la terre.

Star-bidule, non. Parce que j'ai tellement vu mes parents tempêter contre ce distributeur que ça enlève le goût du choix des étoiles pour les siècles à venir. Amen.

Donc, mon envie non-nécessaire de me câbler s'annule d'elle-même. J'aime ça des problèmes simples comme celui-là.

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