Presqu'un an qu'on ne s'était pas parlé. Ou si peu. Un an à traîner cet immense froid entre nous comme une banquise accroché à la cheville. À amplifier un détail qui ne méritait pas de l'être, à amenuiser des côtés sombres qui étaient l'amorce de tout ce gâchis.
Et puis ce soir, le téléphone a sonné. Plus d'une heure l'oreille scotchée à l'acoustique. Avoir le trémolo dans la voix à cause du bonheur de la surprise. Entendre ce rire et réaliser combien il nous a manqué depuis. Être infiniment heureuse de la retrouver, cette copine égarée.
Ce n'est pas encore parfait. Tout n'est pas redevenu au beau fixe par une seule conversation. Mais tous les espoirs sont permis. Et la volonté commune de remettre sur les rails cette amitié vieille de quinze ans.
C'est bien de constater que la maturité prend de plus en plus ses droits sur ma petite personne. Tout compte fait, c'est vraiment très bien de vieillir et de devenir une grande fille.
04 février 2008
Pas tout perdu
Publié par P@ndore vers 20:57
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