16 décembre 2007

Encore de la marde blanche

J'ai toujours eu une belle naïveté sur certains points. Comme, entre autre, sur le fait qu'une tempête de neige, c'est pas si pire que ça...

Aujourd'hui, j'ai regardé la neige se faire souffler par des vents dignes des effets spéciaux hollywoodiens. Et puis, au fil des heures, je jettais un coup d'oeil à l'accumulation qui se faisait sur le trottoir devant chez-moi et dans la rue. C'est à peine si on pouvait parler d'une dizaine de centimètres. Chouette! que je me suis dit... Au lieu de sortir quelques fois au courant de la journée pour aller déneiger ma voiture et mon stationnement, je pourrai attendre à demain.

La belle naïveté...

La charrue vient tout juste de donner le premier coup de gratte dans ma rue. A-tro-ce! Quand j'ai vu le bordage qu'elle faisait, j'en revenais juste pas! Autant?! Mais elle vient d'où, toute cette neige, alors que quelques minutes auparavant, c'est à peine si les voitures laissaient leurs traces dans la rue?!

Donc, à voir la hauteur du bordage que la charrue a poussé, je sais maintenant que j'aurais dû, ben dû, donc dû, sortir au moins une fois, cet après-midi, pour déneiger un peu. Et je sais aussi que j'aurai encore une bonne heure de déneigement et de pelletage à faire demain, en rentrant du boulot.

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Dans le même ordre d'idée... J'ai perdu le coin de rue à quelques dizaines de mètres de chez-moi. Il y a tellement de poudrerie que j'ai une pensée pour tous ceux qui devaient prendre la route aujourd'hui. Et je traite intérieurement de caves tous ceux qui ont décidé que c'était pas une tempête qui les garderait à la maison, que se soit pour aller souper chez belle-maman ou pour faire du magasinage... Faut vraiment être stupides pour sortir, de façon volontaire, avec sa voiture aujourd'hui.

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Le stationnement est interdit dans les rues de mon quartier suite à des tempêtes comme celle d'aujourd'hui. Je n'ai jamais compris c'était quoi le mode de pensée des gens du coin qui doivent se stationner dans les rues, en hiver. Quand tu te lève le matin et qu'il neige à plein ciel, et que ça "slack" pas une minute tout au long de la journée, tu le sais que le maudit flash va s'allumer après le souper pour aviser l'interdiction de stationner dans les rues cette nuit-là. Ça te donne quoi d'attendre à 20, 21 ou même 22 heures pour déplacer ta voiture?! En quoi est-ce que ça t'avantage?! Quand la charrue décide de donner un coup de gratte vers les 18 heures, t'es pas plus avancé, mon moron! Tu te retrouves avec un bordage d'un pied et demi derrière, sur le côté et devant ta voiture... Faut que t'en zigonnes un maudit coup pour te sortir de ce bourbier-là. Pis en plus, une fois l'espace libre, force est de constater que la charrue aura pas le choix de repasser là, parce que toi le cave, t'avais pas déplacé ta voiture dès le départ...

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J'ose même pas pensé à ce que sera la rentrée au bureau demain matin... Et encore moins à la surprise qui m'attendra dans la cour à mon retour...

Astie que j'haïs l'hiver... encore quelques 106 jours à endurer ce calvaire blanc... Pffff!

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